Après avoir accepté un entretien pour Topo, l'un des représentants de l'Eglise évangélique, à Besançon a fait volte-face, sur l'avis du conseil d'administration de l'association fondée par René Kennel en 1963. Raison, le mécontentement provoqué par des articles de la presse. Donc pas possible de poser quelques questions, sur les ressources, le statut, le fonctionnement ou si M. Kennel provoque oui ou non des miracles. L'association, déboutée lors d'un procès intenté pour diffamation au centre Roger Ikor (l'association a fait appel mais le jugement a été confirmé par la cour d'appel de Besançon le 24 mars 1994) n'est pas reconnue par la Fédération protestante (qui ne regroupe que 80 % des protestants, ce qui ne signifie pas que les autres sont des sectes).
On aurait également aimé parler aux représentants de l'Eglise évangélique des conséquences psychiques sur certains membres et en particulier de ce témoignage de deux parents : «Notre fils a fréquenté l'Eglise évangélique au lycée, notamment parce qu'il avait des difficultés à l'école. Il est très vite devenu adepte et s'est mis à croire qu'il aurait le bac juste en le demandant, sans travailler. Il a échoué. Par la suite, il a continué à fréquenter la Mission d'où nous l'avons finalement sorti. Mais nous éprouvons les pires difficultés pour le réinsérer. Il ne sait pas dire autre chose que «vous serez damnés pour l'éternité», «il faut vous convertir». Son employeur a été obligé de s'en séparer parce qu'il faisait du prosélytisme. Aujourd'hui, il est complètement destructuré, tant qu'il ne sera pas déconditioué, il ne s'en sortira pas.».
S.P.
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