Produire, consommer, jeter. Il peut paraître aujourd’hui ironique que cette trilogie s’applique à une époque nommée Trente glorieuses. La forte croissance économique des années d’après-guerre allait de pair avec une amélioration des conditions de vie. Aujourd’hui, ces trois verbes s’apparentent de plus en plus à une détérioration. Celle de la planète, de ses ressources non inépuisables, de l’environnement, du traitement des déchets. Plutôt que les trier et les détruire, les réduire : cette thématique est devenue l’une des nombreuses questions cruciales liées à la préservation de l’environnement. Le mouvement Zéro déchet est né de ces constats. L’intitulé n’est pas si utopique : en quelques gestes simples et quelques efforts rentables, il est facile de réduire considérablement sa « production » de déchets. La thématique n'est pas non plus anodine. Elle l'est de moins en moins à mesure que les impacts humains sur l'environnement prennent de l'ampleur dans l'opinion. A ce titre, l'année 2019 serait une année charnière, celle où l'environnement est passée en première ou deuxième place des préoccupations des Français selon certains sondages, et ce quels que soient la catégorie ou l'âge (
lire par exemple ici). Celle où la question du choix n'est plus entre écologie ou non, mais entre écologie à petits pas et écologie radicale, entre décroissance et croissance verte.
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