1 - Affaire Vincent Lambert. L’imbroglio se poursuit. La cour d'appel de Paris, saisie par les parents du tétraplégique Vincent Lambert, ordonne le rétablissement des traitements visant à le maintenir en vie. Ceci avec un certain malaise devant les images des avocats des parents et d'un groupe de manifestants qui célèbrent cette décision comme s'ils avaient gagné un championnat de foot. L'un des avocats emploie le terme «remontada» avant de reconnaître que le «mot n'était pas adapté». Les traitements reprennent pendant 6 mois le temps qu’un comité de l’Onu étudie le dossier.
2 - Sauvetage. Souvent, lorsque les migrants prennent la mer à bord d'embarcations illégales, ils ne portent pas de gilet de sauvetage. Certains passeurs ont trouvé un moyen de les arnaquer davantage, rapporte InfoMigrants, en leur vendant des faux gilets rembourrés de liège et de mousse, pas conçus pour flotter longtemps. La journaliste Francisca Gonzales a mené l'enquête pour découvrir qu'ils sont vendus 0 euros pièce par des passeurs. La reporter a fait le test, elle a coulé au bout de 10 minutes.
3 - Réforme de l’assurance chômage : Il faudra avoir travaillé six mois sur les 24 derniers mois au lieu de quatre mois sur 28 pour accéder à l'assurance chômage à partir du 1er novembre.Un système de bonus-malus sur les contrats courts va être mis en oeuvre le 1er janvier 2020 dans sept secteurs, tandis qu'une taxe de 10 euros par CDD d'usage va être créée pour ce contrat spécifique. Deux gros secteurs utilisant beaucoup de CDD échappent à la mesure : le bâtiment et la santé. Les demandeurs d'emploi qui avaient un revenu de travail supérieur à 4 500 euros brut par mois verront leur indemnisation réduite de 30 % à partir du septième mois. Plus de 1 000 nouveaux conseillers Pôle emploi seront recrutés pour mettre en place de nouveaux services d'accompagnement.
4 - Liaisons dangereuses. Donald Trump écrit : «si l’Iran veut se battre, ce sera le fin de l’Iran». Le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif répond en affirmant que les «railleries génocidaires» du président américain ne mettraient «pas fin à l'Iran. Il espère réussir là où Alexandre (le Grand), Gengis (Khan) et les autres agresseurs ont échoué» écrit M. Zarif sur Twitter. «Les Iraniens sont restés debout pendant des millénaires alors que leurs agresseurs (sont) tous partis. Le #TerrorismeEconomique et les railleries génocidaires ne mettront pas fin à l'Iran».
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