juin 2020

Stupéfiant

Emmanuel Macron, Vladimir Poutine, stupéfiants, Chine
Dessin Christian Maucler
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1 - Découverte. Le 14 juin, Emmanuel Macron s'adresse aux Français à propos du déconfinement et des conclusions à tirer. Il appelle à reconstruire une économie forte, écologique, souveraine et solidaire. Il dit aussi  : cette épreuve a révélé nos inégalités sociales !

2 - Bien pensant. Le président russe Vladimir Poutine s'est exprimé sur les manifestations contre le racisme et les violences policières aux Etats-Unis. Quand la lutte pour l'égalité des droits «se transforme en pagaille et en émeutes, alors je ne vois rien de bon pour l'Etat», estime-t-il dans un extrait d'une interview diffusée sur la chaîne de télévision publique Rossia 1. Il a soutenu que l'URSS et la Russie avaient «toujours fait preuve d'une grande sympathie à l'égard de la lutte des Afro-Américains pour leurs droits naturels».

3 - Surveiller et punir. Les consommateurs de stupéfiants à Reims, Rennes, Créteil et Boissy-Saint-Léger risquent une amende forfaitaire de 200 euros. Promesse de campagne d'Emmanuel Macron votée par le Parlement en novembre 2018, l'amende s'ajoute à l'arsenal législatif existant pour en finir avec la «dépénalisation de fait». Cette nouvelle procédure, qui s'applique à toutes les drogues pour les personnes majeures mais vise d'abord les usagers de cannabis, doit être étendue à Lille et Marseille à la mi-juillet avant de concerner progressivement toute la France métropolitaine. L'amende, si elle est réglée sous quinze jours, est minorée à 150 euros. Au-delà de 45 jours, le contrevenant devra s'acquitter d'une majoration fixée à 450 euros.

4 - Retour. La Covid-19 redémarre en Chine. Pékin est en état d’alerte.
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