septembre 2017

50 ans d’IUT à Belfort-Montbéliard

Pendant un an, les formations courtes créées en 1967 vont être mises à l’honneur à travers des animations liant passé, présent et avenir.
Photo SimonDaval.fr

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En septembre 2017 c’est "Back to 68". Dans un an , ce sera "the future is yours". En faisant le lien entre passé et avenir, entre raison d’être et perspectives, l’IUT de Belfort-Montbéliard s’est lancé dans une année de célébration d’un cinquantenaire. Le sien (naissance en juillet 1968) et plus généralement celui des IUT, créés par un décret de janvier 1966. Idée à l’époque : proposer une formation courte permettant aux étudiants d’entrer rapidement sur le marché du travail. En corollaire, un fort besoin de l’économie française en cadres techniques intermédiaires.
Cinquante ans après, quelques paramètres ont changé – en particulier la fin du plein emploi. Mais malgré la réforme européenne du LMD, le diplôme universitaire de technologie en 2 ans existe toujours. Validant des formations axées sur la pratique, il signifie une employabilité immédiate. Et dans certains secteurs, il répond encore à un besoin important. En ce qui concerne Belfort-Montbéliard, Bruno Viezzi, le directeur, cite quelques formations pour lesquelles c’est assez évident : mesures physiques, génie électrique, métiers du multimédia et d’internet, techniques de commercialisation lui viennent spontanément à l’esprit comme pourvoyeurs de débouchés sûrs. Il insiste également sur une idée qui justifie encore l’existence des bac+2 : dans la mesure où l’on insiste de plus en plus sur la formation tout au long de la vie, démarrer une carrière après 2 ans d’études supérieures n’est pas rédhibitoire vis-à-vis de sa réussite. Pour les jeunes qui espèrent acquérir rapidement l’autonomie, ils demeurent même une bonne solution. Travailler d’abord, se former ensuite est une idée à prendre en compte dans une orientation.

   Des animations
   tous les mois


D’autant que les IUT ne sont pas restés bloqués en 1967. Ils s’adaptent en permanence comme le signale Bruno Viezzi (lire ici). Ils ont même, depuis 2000, étoffé leur parcours en accueillant 60 % des licences professionnelles. L’an dernier, 700 des 1700 étudiants de l’IUT de Belfort-Montbéliard en suivaient une. Actuellement, des 23 formations proposées, 13 sont des licences pro. Paradoxe ? Peut-être, mais il offre la possibilité aux étudiants de poursuivre leur cursus si jamais ils s’aperçoivent que l’entrée sur le marché du travail peut finalement être décalée d’une année.
La participation de l’IUT du nord Franche-Comté au projet Ecocampus doit lui permettre de renforcer ses liens avec l’environnement économique et industriel, son implication dans les activités de recherche et son orientation vers l’international. Son ambition est résumée en une phrase : «proposer des formations diplômantes répondant aux besoins du marché de l’emploi en conjuguant proximité et international, démocratisation de l’enseignement et excellence». L’anniversaire va servir à l’illustrer : au cours de l’année, chaque mois, un ou deux départements seront mis à l’honneur à travers des événements organisés par les étudiants et les formateurs. Coup d’envoi en octobre avec un mooc, des expos, un forum, une journée des anciens autour du département génie électrique et informatique industrielle.



Lire aussi
Entretien avec Bruno Viezzi, directeur de l’IUT de Belfort-Montbéliard.

En savoir plus
Iut-bm.univ-fcomte.fr
iut.fr

Ecocampus à l’horizon 2021
Ecocampus répond à une volonté de créer un pôle universitaire cohérent dans le nord Franche-Comté, dans le contexte de la fusion Bourgogne-Franche-Comté, de la réunion de leurs deux universités et du rapprochement avec l’UTBM. Ecocampus est d’abord géographique par la restructuration et la construction de locaux et le regroupement thématique des formations : 3 à Belfort, à savoir sciences de l’éducation sur le site Marc Bloch, commerce/droit/AES sur celui de Néel, énergie sur celui de Techn’hom. Montbéliard regroupera les formations dévolues au transport et à la mobilité. Ecocampus est aussi l’occasion de renforcer l’orientation stratégique sur 4 axes : recherche, formation, investissements, vie étudiante.

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