Flavie Beritzki poursuit actuellement ses études à la Burgundy school of business, école de management dijonnaise. Elle l’a intégrée après 2 ans de prépa ECT (économique et commerciale technologique) au lycée Pergaud, à Besançon. « J’avais d’autres opportunités, mais j’aimais bien cette école que j’avais pu visiter auparavant. Comme j’étais première du concours à BSB, j’ai obtenu une bourse d’excellence, ce qui permet de financer ma première année. Comme je n’ai pas de gros moyens, c’était un critère important. Et pour la suite du cursus, je pense poursuivre en alternance ». Les études dans les écoles de commerce et/ou management coûtent assez cher, mais la situation de Flavie montre que ce n’est pas toujours rédhibitoire. Ceux qui sont intéressés par ce parcours pourront examiner ce préalable et d’autres lors du forum des grandes écoles de commerce que le lycée Pergaud de Besançon organise le 3 décembre. Durant toute la matinée, professeurs, étudiants, représentants d’une vingtaine d’écoles, seront présents pour répondre à toutes les questions sur ces études et sur les classes prépa ECG, ECT et ENS-D2. « Nous aurons cette année la plupart des établissements parisiens, dont HEC, ce qui est exceptionnel » se réjouit Karine Adami, l’une des responsables de l’organisation. Deux conférences complètent le programme : « pourquoi faire une classe préparatoire ? » et « quels métiers après une grande école ? »
Deux questions auxquelles Flavie pouvait vaguement répondre au moment de remplir parcourssup. « J’étais en STMG parce qu’il y avait moins de théorie et des matières comme le droit ou l’économie ce qui me laissait des opportunités diverses pour la suite. Je voulais aller plus ou moins dans le commerce, mais c’est tout. Ce sont les profs qui m’ont poussée à aller en prépa. Je pensais que ça allait être dur car je n’étais pas trop rigoureuse, mais les perspectives ultérieures m’ont convaincue ». Rétrospectivement, la jeune femme de 21 ans, n’a aucun regret même si elle avoue avoir été plusieurs fois sur le point d’abandonner. « La première année, en plein Covid, était compliquée. Au début, je trouvais qu’il y avait tellement de choses à apprendre que je n’y arriverais pas. Mais la prépa est là pour nous apprendre à prioriser, à s’organiser. L’ambiance n’était pas au mieux, avec certains éléments perturbateurs. La deuxième année, c’était beaucoup mieux et j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’entraide entre nous, qu’on était soudés. Et finalement, je conseille de passer par la prépa car après coup, je me rends compte que ce travail intense rend la suite facile ! Aujourd’hui, je travaille peut-être autant, mais c’est différent notamment parce que j’ai appris à m’organiser. Cette année, j’ai même repris le sport ! Je pense aussi que la section ECT avec des maths, du droit, du management d’entreprise, de la gestion m’a bien aidée. D’autres n’ont pas vu ces aspects avant d’arriver à BSB. »
Désormais attirée par la finance, Flavie pense arrêter ses études au bout des 3 années de BSB. « J’ai l’optique de travailler le plus vite possible ».
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