octobre 2010

A la recherche de selliers-maroquiniers

Fortement sollicitée par les entreprises nationales de luxe, l’école de sellerie maroquinerie d’art de Bethoncourt offrira cette année jusqu’à 40 postes, soit deux fois plus que l’an précédent.
Photo Simon Daval

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
Créée en 1982 par Robert Boudard, la formation de sellier maroquinerie d’art s’est bien développée avec les années. “Tout a
commencé dans un local à Montbéliard avec 4 personnes,
 explique le fondateur. Ensuite, en 1987, elle a accueilli 36 personnes à Grand-Charmont avant de se retrouver depuis deux ans à Bethoncourt”.
Chez les Boudard, la sellerie a traversé cinq générations et c’est aujourd’hui Jérôme Chasserot, Meilleur Ouvrier de France qui a repris le flambeau. “Nous cherchons des personnes qui ont la main, souligne Céline Coulon, responsable pédagogique de l’école, et c’est avec ce formateur professionnel que les intéressés passeront des tests”. Pour rejoindre cette formation de 9 mois, il faut être mobile. “Il y a trois entreprises locales mais qui recrutent peu, il faut donc être prêt à partir. On trouve des entreprises de maroquinerie quasiment dans chaque région de France”. Pour réussir dans ce métier, il faut forcément avoir plus d’un tour dans son ... sac ! Rigueur, autonomie, patience, précision et savoir être sont les maîtres mots. Le jeu en vaut la chandelle : chaque élève est quasiment certain de trouver un emploi au sortir de cette période. Même si le secteur a levé le pied pendant la crise, les entreprises recrutent de plus belle depuis mai. Et avec sa notoriété, l’école Boudard bat presque ses concurrents à ... plate couture ! “Les entreprises viennent chercher chez nos stagiaires de la qualité, une très grande adaptabilité et la connaissance des produits”, précise-t-elle. Quoi qu’on en dise, à l’heure de la “machinisation”, c’est encore malgré tout, la qualité-main qui prime.

Simon Daval
En photo
Créée il y a 28 ans par Robert Boudard (à dr.) l’école est devenue l’une des plus prestigieuses en France.

Comment s’inscrire ?
Envoyer préconisation (Mission
locale ou Pôle emploi) + CV + lettre
de motivation au CFA du Pays de
Montbéliard, rue des Frères Lumière
25200 Bethoncourt (03 81 97 36 37)
cfa-montbeliard.org

Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

Espace de rue


novembre 2024
C'est le nom d'une formation professionnelle de danseur interprète hip-hop, créée il y a 3 ans par le conservatoire à rayonnement régional du Grand Chalon. Infos ici.

Métiers du son


octobre 2024
Parmi ses spécificités, le conservatoire du Grand Chalon dispose d'une section "prépa son" en lien avec les classes préparatoires aux grandes écoles physique technologie sciences de l'ingénieur (PTSI) au lycée Niépc. Cette option métiers du son, qui demande des compétences en maths, physique et musique, prépare aux concours des écoles en métiers du son. Le conservatoire compte 2 classes de 8, aux emplois du temps chargés mais efficaces : 100 % de réussite depuis 10 ans.

Obligation de formation


janvier 2024
Vous avez entre 16 et 18 ans et êtes sans école, formation ou emploi ? Des professionnels vous écoutent et vous accompagnent au 0800 122 500. Numéro vert gratuit du lundi au vendredi.

Stages


septembre 2023
Un nouvel outil proposé par la Région Bourgogne-Franche-Comté permet d’accéder à des offres selon son profil (collégiens, lycéens, étudiants et demandeurs d’emploi, salariés en reconversion…) dans des secteurs d’activités variés, dans toute la région Bourgogne-Franche-Comté. Stages de 3e, mini-stages, périodes de mise en situation en milieu professionnel ou de formations en milieu professionnel, etc. sont accessibles en s'inscrivant ici.

Ecoles de production


août 2023
À la rentrée 2023, quatre nouvelles Écoles de production ouvrent en Côte-d’Or (Dijon), dans la Nièvre (Moulins-Engilbert), en Saône-et-Loire (Le Creusot) et dans le Territoire de Belfort (Cravanche). Elles proposent des formations dans des secteurs qui recrutent en région Bourgogne-Franche-Comté : la scierie et l’industrie métallurgique. Pour les jeunes qui n’ont pas forcément un profil scolaire classique, qui préfèrent suivre une formation concrète et manuelle et souhaitent travailler immédiatement, ces écoles sont basées sur une pédagogie différente : « faire pour apprendre ». En savoir +
Voir tout