Le manque d'expérience est un des problèmes les plus importants rencontré par les jeunes à la recherche d'un emploi. Il n'est pas rédhibitoire. D'une part parce que les employeurs cherchent aussi des gens n'ayant pas encore de culture particulière d'entreprise, sachant qu'ils acquiéreront plus facilement celle de leur société. Et d'autre part, comme le fait remarquer Jean-Louis Blot, « toute personne a un vécu, même si on croit qu'il n'exis-te pas ! Celui qui a animé une colonie de vacances a par exemple un vécu : il a été confronté à des gens, mis en évidence des compétences dans un certain environnement. C'est ce qui doit servir dans un entretien : montrer ce qu'il reste de ce vécu... Même une recherche d'emploi, c'est en soi un vécu : il y a eu recherches de contacts, peut-être stages, formations, réunions ! » A Ecia, Jean Louis Blot a instauré un nouveau type d'entretien d'embauche, qui se base sur le passé du candidat : le faire parler d'une situation vécue, voir quelle a été l'action menée et quels ont été les résultats.
Autre moyen de remédier au manque d'expérience selon Bernard Sohm : pendant les périodes d'inactivité, « il faut se débrouiller pour faire quelque chose : activité associative, initiative, voyage. C'est une façon d'avoir un portefeuille d'expériences même si ce n'est pas dans son métier ».
« Sur le CV il faut être le plus exhaustif possible dans tout ce qui concerne le vécu. De toute façon, une entreprise ne juge pas mais évalue une candidature par rapport à un poste » ajoute Jean-Louis Blot.
Au moment de l'entretin, Michel Goetz, directeur de PMPC (Boussières) donne le conseil de transformer le manque d'expérience en atout. Argumenter sur le fait qu'il faut bien former les gens avant qu'ils aient de l'expérience.
Commentaires
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.