Julie est originaire de Fuans, Cyriac de Besançon et ils ont suivi un parcours semblable : après avoir suivi le Dima (1), ils ont passé le CAP avant d’entamer un BP en alternance à la maison familiale rurale de Vercel.
Parcours
Julie : J’ai l’idée d’aller vers les métiers de la sécurité depuis la 4e. Je me sens attirée par les professions «à risques» et j’apprécie tout ce qui est lois, décrets, réglementation. Quand j’ai cherché une école, j’ai trouvé la MFR, qui est juste à côté de chez moi ! Ensuite, j’espère faire le BTS pour pouvoir être chef d’équipe. J’aimerais poursuivre mon BTS et pourquoi pas signer un contrat à l’aéroport de Bâle-Mulhouse, là où Cyriac et moi sommes actuellement en alternance.
Cyriac : Je suis attiré depuis tout petit par les métiers liés aux forces de l’ordre, avec un tenue. Ce que j’apprends ici correspond à ce que j’imaginais. Par la suite, j’aimerais compléter cette formation en allant vers un BTS management des unités commerciales puis une licence pro. Plus tard, ce sera peut-être l’armée ou les concours de police.
Métier
A l’aéroport de Bâle-Mulhouse, nous sommes agents de sûreté aéroportuaires. La formation que nous recevons sur le site peut nous permettre d’exercer dans tous les aéroports d’Europe. Nous sommes affectés au secteur du fret. Tâches principales : accueil des chauffeurs, passage des marchandises aux rayons X, télésurveillance, rondes. De manière générale, c’est un métier qui demande une connaissance importante en réglementations, avec des mises à jour régulières.
Qualités nécessaire
Julie : La ponctualité, la patience, la rigueur. Il faut être méticuleux. Sur certains sites, il faut une bonne condition physique.
Cyriac : Il faut de la courtoisie, être réfléchi mais avoir du caractère. Il faut un minimum de répondant.
Difficultés
Cyriac : Ce sont des métiers où les horaires sont complexes avec du travail de nuit, de week-end. Trouver un rythme n’est pas toujours évident.
Julie : Il y a le regard des gens qui peut être négatif car ils pensent d’abord au côté surveillance de nos missions. Ils considèrent les bras et non la tête… Il y a peu de reconnaissance par rapport à notre rôle de prévention. Avant l’aéroport, j’ai travaillé en magasin et c’est plus compliqué du point de vue des relations. Les gens ne sont pas forcément courtois. Les situations peuvent vite partir au clash et prendre des tournures graves. Il faut savoir rester blindé, se dire que ce n’est pas la personne qu’ils insultent, mais la tenue.
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