Cette Lédonienne vient de reprendre le salon d’esthétique Esteline Beauté à Roche-lez-Beaupré, près de Besançon. Elle y propose épilation, soins du corps et du visage, manucure, pose de faux ongles, UV. Elle n’a que 23 ans, mais déjà la formation et l’expérience nécessaire : passage par l’école privée Marie-Claude Dumonceau à Bourg-en-Bresse, puis par celle de Sylvie Terrade à Lyon où, en plus du CAP, elle passe son diplôme national de manucure, son attestation d’UV, son diplôme national d’épilation et un diplôme international de maquillage et soins du visage. Ensuite, elle a travaillé en institut, aux thermes de Lons, comme maquilleuse professionnelle, pour des salons de body painting ou encore des salons de la mariée.
“Esthéticienne, c’est ce que je veux faire depuis toute petite. J’aime le contact avec la clientèle, j’aime apporter du bien-être. J’ai travaillé en dehors mais c’était ça que je voulais. Il y a un peu plus d’un an, j’ai commencé à me dire que beaucoup d’esthéticiennes travaillent bien seules et ne prennent pas forcément d’employée”. Elle a commencé par se rendre à la chambre de métiers de Lons, consulte les offres, visite de nombreux salons. “Dès que j’ai vu celui-là, je me suis décidée. C’est un lieu de passage, sur une zone d’activité commerciale, avec un parking gratuit et une clientèle locale suffisante, sans concurrence directe. Il n’était pas trop cher et avec une surface appréciable (120 m2)”.
Elle l’a visité en juillet. Fait son prévisionnel en septembre, vu la banque en octobre car “l’été, pour les démarches, on ne peut rien faire”. Puis elle est passée par Cré-Entreprendre, elle a sollicité un prêt d’honneur et une aide du fonds de garantie à l’initiative des femmes, pour éviter de faire appel à un cautionnaire auprès de la banque. Pour l’aspect gestion, elle va avoir un mois de stage à la chambre de métiers. Et un suivi régulier pendant 3 ans de la part de Cré-Entreprendre. “J’ai passé 3 semaines avec l’ancienne propriétaire pour qu’elle me présente la clientèle et me montre le fonctionnement. quand on ne connaît pas, reprendre une entreprise est plus sécurisant”. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir des idées personnelles, notamment sur la décoration qu’elle compte changer. Mais pour le moment, elle prend ses marques. “Reprendre une affaire n’est pas si facile. C'est même parfois compliqué, les banques ne font pas de cadeaux. Je pense qu’il faut se faire accompagner par les organismes spécialisés”.
S.P.
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