Comment t’es-tu orienté ?
Mon père a créé une entreprise de jardinerie paysagiste il y a 11 ans. Depuis tout petit je connais ça, parfois je l’aidais le week-end, j’étais là pour des bricoles. Arrivé en 4e, je savais à peu près ce que je voulais faire. Le métier m’intéressait, je préfère travailler dehors qu’à l’intérieur et j’avais l’opportunité d’être apprenti dans l’entreprise, alors je n’ai pas beaucoup hésité. C’était soit ça, soit la mécanique qui m’attirait aussi, mais j’ai fait un stage qui ne m’a pas plu tant que ça. Cela dit, en jardinerie, il y a aussi de la mécanique pour le petit matériel, ce qui permet de diversifier les tâches. Ensuite, j’avais le choix entre deux CFA, celui de Quétigny et celui de St-Marcel. J’ai préféré le second car il est plus près et surtout plus familial.
Tu veux t’arrêter au CAP ou poursuivre ?
Je pense partir en bac pro. Je n’ai pas de souci à l’école alors je préfère continuer à apprendre pendant que j’y suis. Je veux acquérir le plus de connaissances possible. Après, on verra.
Penses-tu rester dans ce CFA ?
Oui. Comme je l’ai dit, c’est familial, avec une bonne ambiance. Il n’y a que des formations de paysagiste et d’horticulteur. On est une cinquantaine d’élèves, c’est peu et c’est sympa. Tout le monde connaît tout le monde, on peut prendre le temps de discuter et de poser des questions aux profs. Bref, ça se passe bien.
Que penses-tu du système de l’apprentissage ?
Certains s’y orientent parce qu’ils n’aiment pas les cours. Moi, je le vois plus comme un moyen d’appliquer rapidement sur le terrain ce que l’on apprend en classe. Les deux aspects se complètent. J’ai toujours voulu travailler dehors, mais je vois bien que les cours apportent quelque chose. Et puis ça fait plaisir d’avoir un salaire quand on est jeune. Même si ce n’est pas ce qui nous a décidé, c’est un plus. On peut mettre des sous de côté.
Maintenant que tu exerces ce métier, a-t-il des inconvénients ?
Physiquement, c’est parfois dur. Les postures ne sont pas toujours bonnes pour le dos, mais on fait de plus en plus attention. Le temps perturbe également le travail. Par exemple aujourd’hui il neige, alors on ne peut pas faire grand-chose.
Penses-tu qu’on trouve facilement du travail ?
Dans l’entreprise de mon père, je vois bien qu’il y a du boulot, avec une clientèle de proximité. On a beaucoup d’appels. Il faut dire qu’il y a deux activités : l’une propose des services aux particuliers et l’autre s’adresse aux entreprises, avec des plus gros travaux. C’est aussi un métier où beaucoup se mettent à leur compte.
C’est ton optique ?
Mon but serait de reprendre l’entreprise de mon père. Il est d’accord. Mais je ne m’avance pas, c’est quand même encore loin !
Recueilli par S.P.
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