A 24 ans, Frédéric Faivre est titulaire du BNSSA depuis 6 ans. Un bon plan : depuis, il n’a eu aucun problème pour trouver des jobs d’été, au contraire. «Je n’avais pas besoin de chercher. Plusieurs fois on m’a appelé parce qu’on ne trouvait personne». La première année, il a travaillé à la piscine de Montbéliard. L’année d’après, il était en Corse. «Les deux dernières années, j’étais même chef de poste». Il a également passé le permis bateau pour compléter son BNSSA. «C’est vraiment un job sympa. L’été, au bord de la mer : ce sont des bonnes conditions de travail ! On est souvent logé, sur la plage on connaît tout le monde, les restaurateurs, les CRS présents pour la sécurité, les loueurs de planche, c’est une ambiance agréable».
Des jobs en or, loin d’être impossibles à décrocher. Le besoin est même en augmentation, notamment dans les campings. Avec le BNSSA, on peut exercer près d’une piscine, d’un plan d’eau, en bord de mer. «C’est vrai qu’en France on manque de sauveteurs en jobs d’été» confirme Christian Sabatini, président du comité départemental du Doubs de la FFSS. Avec l’association de sauvetage et de secourisme de Montbéliard, il a formé une centaine d’élèves l’an dernier. «La majorité sont des jeunes de 18 à 20 ans, qui viennent effectivement pour trouver un job d’été. L’an dernier, si j’en avais eu 100 de plus, je les plaçais». Environ 90 % de ceux qui s’inscrivent obtiennent le brevet. «Ce n’est pas très compliqué indique Frédéric Faivre. Il faut savoir nager, être en bonne condition mais il n’y a vraiment pas besoin d’être un sportif de haut niveau».
Stéphane Paris
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