«Pour faire ce métier, il faut s’accrocher et être motivé(e)», prévient Mélanie, originaire de Grand-Charmont (25). Âgée de 22 ans, elle parle en connaissance de cause. «J’ai essayé de chercher pendant deux ans un apprentissage après la troisième, aussi bien sur Belfort, sur Montbéliard… Mais je n’ai jamais trouvé», explique-t-elle. Une période forcément difficile : «J’avais envie de devenir coiffeuse depuis l’âge de 10 ans, je suis une passionnée, mais cette situation m’a fait un peu perdre le moral, je me suis dit, «si ça se trouve, ce n’est pas fait pour moi». Mes parents m’ont épaulée et j’ai enfin trouvé un apprentissage à Sainte-Suzanne où j’ai pu faire trois années : deux ans de CAP plus une année de mention complémentaire».
Aujourd’hui, Mélanie est dans sa deuxième année de brevet professionnel (BP) qu’elle passe toujours au CFA de Bethoncourt, en étant apprentie au salon Loris à Audincourt. «Les professeurs sont toujours présents et disponibles pour répondre à nos questions», fait-elle remarquer. Mélanie prévient celles et ceux qui souhaiteraient se lancer dans ce métier : «il faut être tous les jours debout, bien positionner ses poignets, ses épaules pour ne pas avoir de douleurs, laisser ses problèmes de côté et avoir le sourire et de l’énergie pour les clients». Après cinq années d’expérience, elle est toujours autant passionnée. Mélanie restera dans ce salon en tant que coiffeuse diplômée et souhaite évoluer progressivement. «Je souhaiterais pouvoir être secondaire responsable, puis responsable, puis ouvrir un salon, c’est mon plus grand rêve. Et j’ai déjà mes petites idées», glisse-t-elle. Ici ou ailleurs ? «Je ne sais pas encore. De toute façon, partout, on a besoin d’une coiffeuse ou d’un coiffeur !».
S.D.
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