Il y a de beaux Emplois d’avenir. Par exemple celui de Maxime Desberceaux, 22 ans : il est chargé de développer le Club pugiliste bisontin, notamment sur le plan commercial et celui du Club affaires.
«J’ai toujours fait du sport, toujours été passionné de sport mais je ne connaissais pas du tout la lutte, si ce n’est par les Jeux olympiques sourit-il. Je viens de participer à l’organisation de deux événements (un open et une rencontre de championnat de France) et j’y ai vraiment pris goût comme spectateur».
Pour le jeune pontissalien, c’est un peu une nouvelle orientation, même si elle reste en rapport avec son passé : BEP vente et bac pro commerce au lycée Xavier Marmier à Pontarlier, BTS à Claude-Nicolas Ledoux à Besançon avant de travailler comme commercial chez Peugeot, à l’Est républicain et de faire une saison comme barman à Tignes.
«Je ne connaissais pas les Emplois d’avenir. C’est à la Mission locale de Pontarlier que l’on m’en a parlé. Le poste allie le sportif et le commercial, c’est au sein d’une association ce qui est tout nouveau pour moi et il me permet de me former en parallèle, donc c’est vraiment bien. J’ajoute qu’il y a un vrai suivi de la part de Profession sport». Cet Emploi d’avenir donne en effet à Maxime l’opportunité de préparer un BPAG2FF pour devenir coach sportif dans les activités gymniques, la forme et le fitness.
Au sein d’une association de 850 adhérents qui est aussi l’un des principaux clubs de lutte français, il doit fidéliser les partenaires commerciaux, en trouver de nouveaux, s’occuper de la communication et de la publicité.
«Le travail en soi n’est pas compliqué. Il y a beaucoup de choses à faire, les journées sont bien remplies, mais très intéressantes. Personnellement, cela permet de me créer un réseau, de rencontrer des chefs d’entreprises. J’apprends à gérer le stress, j’acquiers de la maturité. Toute expérience est bonne à prendre». Il est en CDD d’un an, renouvelable deux fois, ravi de l’opportunité. «Je ne connaissais pas les Emplois d’avenir mais je trouve que c’est vraiment bien. Il faut en parler plus».
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