Sept fédérations sportives ont répondu à l’appel à projet (1) « 100 % inclusion » lancé par le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion. Ces fédérations ont voulu « mobiliser une partie de leurs moyens et de leur volonté pour les jeunes et leur avenir » à un moment où la crise sanitaire a eu un lourd impact sur le taux de chômage des jeunes de 18 à 25 ans, qui a atteint 21,8 % en 2021. Concrètement, il s’agit d’utiliser le sport pour les rapprocher de l’insertion, avec une priorité pour ceux qui en sont le plus éloignés. Du côté du badminton, un seul club s’est inscrit dans la dynamique : le Volant bisontin. Toutes disciplines confondues, il est l’un des 37 clubs à s’engager dans la démarche.
Deux jeunes femmes sont particulièrement chargées du projet, Léana Biichle et Inès Canto. « Le club a pensé à moi pour le projet car j’ai une formation de travailleur social et d’éducateur sportif » relate cette dernière. Diplômée d’un BTS économie sociale et familiale, d’un BPJeps activité physique pour tous et d’une licence pro Staps intervention sociale et médiation sportive, elle possède les compétences au croisement des deux domaines concernés, complétées par la licence Staps entraînement sportif et le Dejeps perfectionnement sportif de sa collègue. « Le badminton peut apporter beaucoup, mais c'est vrai pour tous les sports. D’ailleurs notre programme inclut d’autres activités, notamment de pleine nature ». Outre la dépense physique et son corollaire de forme et santé, le sport implique des notions « de respect des règles et de coopération, permet d’acquérir de la confiance en soi, de la persévérance. Et puis le badminton est facile d’accès ». Si une certaine « appétence pour le sport » est demandée, le dispositif est ouvert à tous les 16 – 25 ans, dans la limite des places disponibles. Au programme : séances sportives mais aussi ateliers d’aide à l’emploi, construction de projet professionnel, rencontres avec des entreprises. « On va aussi organiser des rendez-vous individuels d’accompagnement social pour lever certains freins à l’emploi : aider à rechercher un logement, un financement pour le permis par exemple ». Pour les jeunes, cela correspond à un engagement de 20 à 25 h par semaine, pendant 6 mois. Des places sont encore disponibles.
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