Julie est en apprentissage au rectorat de Besançon, entourée de bureaux épurés et de personnes aussi accueillantes que disponibles. Elle est là pour 1 an, elle a commencé le 1er septembre dernier et terminera le 31 août.
«C’est un contrat de travail, un vrai emploi, je suis rémunérée selon une grille en fonction de mon âge et de mon niveau d’études»
Julie a un parcours quelque peu atypique. Au départ dans l’esthétique, cette jeune montbéliardaise s’est retrouvée après plusieurs concours de circonstances en licence gestion économie droit au Cnam (1) à Belfort. Comme dans tout parcours en apprentissage, Julie devait trouver une entreprise pour continuer son cursus. L’école l’a aiguillée sur une offre de stage au rectorat de Besançon où elle a été retenue. Elle est au service Dafpic (2) au niveau de la formation continue. Elle entretient une bonne relation avec son maître d’apprentissage M. Bernard.
«Il y a une très bonne ambiance, j’ai beaucoup de chance. Mon maître d’apprentissage est super et le chef qui chapeaute la structure, également.»
Ses missions sont essentiellement axées sur le développement du Greta, elle est là pour harmoniser leurs pratiques.
«J’ai rédigé un règlement intérieur et avec M. Bernard, nous avons établi des grilles de rémunération. Dans la fonction publique, on est rémunéré en fonction de sa catégorie et de son échelon. Mais certains salariés n’avaient pas de grille attitrée donc il a fallu qu’on leur en crée. Le but est que tous les Greta de l’académie aient les mêmes rémunérations.»
Elle réalise aussi un peu de communication pour un site internet ouvert spécialement pour les Greta. Elle aide à la relecture des fiches de formation et ajuste le contenu pour optimiser la visibilité.
«Ils aiment avoir un avis un peu jeune sur le site, que les outils mis en place soient intergénérationnels.»
Quotidiennement elle travaille sur un projet dans la fonction publique : depuis quelques années un entretien professionnel est obligatoire tout les ans pour chaque agent mais celui-ci n’était pas vraiment formalisé.
«Il n’y avait pas de documents, pas de réelle mise en place. Je vais devoir créer des guides avec la personne évaluées pour qu’elles sachent comment se déroule la procédure.»
Quand on l’interroge sur la suite, Julie est sûre d’une chose : à 26 ans, elle en a terminé avec les études. Elle pense passer un concours dans la fonction publique et avisera si elle l’obtient. Sinon elle cherchera un travail dans les ressources humaines.
«J’amerais bien essayer de travailler dans les agences intérim, le domaine du recrutement me plaît bien.»
Laura Duprez
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