Au sein de la population active, les jeunes représentent la catégorie la plus loin de l’emploi. Le taux de chômage des 15-24 ans est voisin de 23 %. Parmi eux, ceux qui n’ont pas de qualification sont les plus loin de l’emploi. A eux le chômage, au mieux les contrats précaires et l’intérim. C’est à cette catégorie, les 20 % qui sortent chaque année du système éducatif sans diplôme, que s’adressent les emplois d’avenir. Mis en place le mois dernier, ces emplois s’adressent aux 16 – 25 ans sans diplôme ou de niveau CAP/BEP s’ils rencontrent des difficultés d’accès à l’emploi ou encore de niveau bac pour les résidents des zones urbaines sensibles, autre paramètre d’éloignement de l’insertion. Objectif avoué, créer 100 000 emplois en 2013 puis 50 000 l’an prochain. Les premiers jeunes ont été embauchés, notamment dans le Doubs. Certains d’entre eux nous ont livré leurs premières réactions. Une double idée derrière cette initiative : donner l’opportunité aux jeunes d’acquérir compétences et expérience professionnelle, être incitatif et volontariste sur le marché de l’emploi dans une période morose. Il est à noter que ce sont des emplois d’un an renouvelable 3 fois (voire des CDI), à temps plein, assortis d’un accompagnement renforcé par des tuteurs. Ils concernent les emplois du secteur non marchand dans des activités ayant une utilité sociale avérée, offrant des perspectives de recrutement durable. Et ils seront suivis des contrats de génération, dans les entreprises cette fois.
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