FrecnSys travaille pour les télécom, la défense ou l’espace. Son marché en plein essor est celui des capteurs sans fil ni batterie, interrogeables à distance adaptés aux environnements sévères. Ils peuvent être adaptés à une turbine comme à une fonderie, ce qui est le cas pour certains clients francs-comtois. C’est une microtechnologie de pointe que la société, en plein développement, met au point depuis 1 an et demi.
Avec 6 docteurs et ingénieurs et 2 conseillers scientifiques, elle est assez représentative : née de l’Université, du CNRS et de Femto, sur un marché pointu et avancé, elle bénéficie des savoir-faire locaux. Julien Weibel, l’un des salariés, est sorti de l’Ensmm, école d’ingénieurs bisontine, en 2013.
Son activité est elle aussi emblématique, dans un domaine de prédilection franc-comtois. Elle lui permet de diversifier ses marchés et d’aller aussi bien vers le local que vers l’international, l’industrie traditionnelle comme celle de pointe.
«Nos regards vont d’abord vers l’économie locale avant de se porter vers l’Allemagne, la Suisse ou l’Autriche» dit Julien Weibel.
Sylvain Ballandras, son président, a fondé FrecnSys parce que l’environnement (savoir-faire, équipements) s’y prêtait. Ce n’est pas toujours ce que l’on entend à propos de la Franche-Comté, alors que lui-même est Alsacien : «La proximité de la Suisse et de l’Allemagne est une chance mais je suis étonné que l’on n’incite pas plus les jeunes à apprendre l’allemand. La région est très bien positionnée, possède dans le domaine microtechnique une des meilleures industries au monde, dispose d’un grand institut de recherche appliquée (Femto) et quand on voit des créations d’entreprises comme Photline ou Percipio, on comprend qu’il y a une dynamique».
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