Curriculum vitae, lettre de motivation (ou d’accompagnement, c’est la même chose), entretien d’embauche : cette trilogie de la candidature d’emploi semble s’être inscrite dans le marbre. Or il ne s’agit pas d’une loi, rien n’oblige un employeur à passer par ces étapes pour opérer son tri sélectif. Pourtant tout le monde les utilise. Même si chacun reconnaît ce recours assez approximatif et aléatoire, la force de l'habitude et de la pensée circulaire ("c'est comme ça parce que ça doit être comme ça") les rend incontournable. S’ils étaient si efficace pur recruter, la période d’essai qui entame toute embauche n’aurait pas vraiment de besoin d’exister.
Raison pour laquelle une candidature non concluante ne doit pas être une raison de se décourager. Cela dit, comme il s’agit d’un passage inévitable, autant l’aborder le mieux possible. Et pour cela, le préalable est de savoir ce qu’en attendent vraiment les recruteurs. Question posée à quelques-uns d’entre eux dans la région.
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