Avoir plus de 21 ans et plus d’un an de permis : ce sont les principales conditions pour postuler à l’encadrement des séjours adaptés de l’UFCV. «Nous n’avons pas de profil type. Pour les directeurs, nous demandons aussi de l’expérience soit dans l’animation soit avec ce public» précise Emmanuelle Aumaître, coordinatrice vacances adaptées de l’organisme. Les animateurs peuvent même postuler dès 18 ans. Voilà donc des jobs assez accessibles si l’on sait faire preuve de qualités humaines : adaptabilité, patience, rigueur, savoir-vivre, maîtrise de soi, capacité à travailler en équipe, écoute… Etre inventif également, à la fois pour entrer en communication avec les vacanciers, des personnes en situation de handicap mental, et créer des animations adaptées.
«On n’a jamais trop de mal à trouver nos encadrants signale Emmanuelle Aumaître. Mais pour une meilleure préparation, plus nous les connaissons tôt, mieux c’est». Les personnes recrutées ne sont pas envoyées sans bagages s’occuper de personnes handicapées adultes (80 séjours) ou enfants (4 séjours) : pour les directeurs, des ateliers, un week-end de formation et un accompagnement individuel sont prévus. Pour l’ensemble des encadrants, un séminaire de formation obligatoire est organisé du 30 juin au 2 juillet. Il peut être complété par l’apprentissage de la conduite de minibus et l’obtention du PSC1 (secourisme). Une rencontre avec les vacanciers est organisée un mois avant le départ. «Il nous faut au minimum 3 chauffeurs par séjour. Selon le degré d’autonomie des vacanciers, nous allons de 3 encadrants pour 15 personnes à 7 pour 6». Ce sont les directeurs qui recrutent eux-mêmes leurs équipes, mais quel que soit le poste, les candidatures sont à envoyer au siège.
Il y a des séjours en hiver et au printemps, mais la grande majorité se déroule en août, avec des destinations internationales. Des séjours qui se déroulent plutôt bien. Lorsque l’UFCV organise une réunion bilan en octobre, nombreux sont les encadrants et vacanciers à participer, notamment pour se revoir. «Ce n’est pas parce que ce sont des personnes handicapées qu’elles ne peuvent pas s’éclater à faire des activités».
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