Se lancer dans l’entreprise pour être son propre patron, beaucoup y songent. Mais ils sont moins nombreux à penser transmission d’entreprise. C’est pourtant un mode qui a ses avantages, notamment lorsqu’on est jeune et inexpérimenté : l’affaire, la clientèle, les murs existent déjà, le taux de pérennité est plus sécurisant, la période de transition avec le cédant permet d’apprendre les bases du métier de chef d’entreprise... Et si l’on ne se retrouve pas avec un projet exactement à son idée, rien n’empêche de la faire évoluer par la suite. Pour celui qui souhaite se mettre à son compte, c’est une piste à suivre d’autant qu’il existe de nombreuses offres d’entreprises viables en attente de repreneur. La chambre régionale de métiers signale qu’en 2004, environ une entreprise artisanale sur 2 n’a pas trouvé repreneur. Et les 10 prochaines années risquent de ne pas enregistrer d’amélioration, bien au contraire. Or c’est à chaque fois des emplois qui disparaissent. Chiffre significatif, entre 2001 et 2005, les agents de la chambre de métiers ont accompagné la transmission de 842 entreprises. Selon leurs calculs, cela représente 1960 salariés... Autant d’emplois sauvés.
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