Originaire de Montbéliard, Nicolas Volpi poursuit ses études de médecine à Besançon. Pour les premières années, l’UFR est encore au centre-ville (les autres ont déjà déménagé du côté de l’hôpital Jean Minjoz). “Si l’on veut être proche de la fac, les logements sont tout de suite chers”. Aussi donne-t-il depuis l’an dernier des cours aux étudiants de 1re année, par l’intermédiaire de l’organisme Bersot Formation.
Il ne travaille pas toutes les semaines mais lorsqu’il le fait cela lui permet de gagner environ 140 euros. Pour 5 h de cours plus les copies à corriger. “Quand j’étais en première année, j’étais élève ici raconte-t-il. Quand j’ai vu que c’étaient des étudiants qui donnaient les cours, je me suis renseigné, j’ai postulé par écrit et j’ai insisté car il y a beaucoup de demandes.” L’expérience le satisfait. “Je pars du principe que chacun a les mêmes cours alors je vais plutôt essayer de voir s’ils ont compris le cours, je leur fais poser des questions. Je propose aussi des révisions et des interrogations avec copies à corriger”. L’ensemble lui demande une vingtaine d’heures, une semaine sur quatre. Ce qui lui laisse encore du temps : il est élu à l’UFR de médecine-pharmacie et il a fondé, avec d’autres, une association humanitaire. Etant en 3e année, il effectue également des nuits à l’hôpital mais la rémunération est anecdotique (21 euros pour une garde de 24 h). “A partir de la 4e année, on devient salarié de l’hôpital avec 5 jours et demi de stage et des gardes. Je verrai, en fonction du temps qu’il me reste, si je continue ici”.
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