La formation
«Je viens de Gonsans. J’ai un niveau bac économique et social. Après la terminale, je voulais être infirmière. Mais durant l’été, j’ai fait des remplacements dans des structures pour adultes handicapés mentaux et ça m’a plu. Alors j’ai préparé le concours d’aide médico-psychologique, que j’ai eu il y a un an, et j’ai suivi la formation à l’IRTS de Franche-Comté. Mon père travaille déjà dans ce domaine, donc je connaissais un peu. Ensuite, j’ai envoyé des CV et je n’ai eu qu’un seul entretien, suivi d’une embauche dans le nouvel établissement pour adultes de l’Association des paralysés de France, à Planoise. J’y suis depuis juillet».
Le métier
«C’est un secteur où il y a toujours du travail pour faire des remplacements, mais c’est un peu plus compliqué d’avoir un CDI. Mon rôle en tant qu’aide médico-psychologique est d’aider au lever, à la toilette, au petit déjeuner, aux repas, au coucher. Durant la journée, il y a également pas mal d’accompagnement aux activités de groupe. On est 5 AMP et 5 aides-soignantes dans le service avec des horaires qui peuvent être 7 h – 14 h ou 9 h – 16 h ou 13 h 30 – 20 h 30 ou encore 15 h – 22h».
Avantages et inconvénients
«C’est nouveau et je suis bien dans ce que je fais alors je ne vois pas vraiment d’inconvénient. Il y a toujours des bons moments et des moins bons, mais c’est normal. Et ici, comme c’est neuf, tout est adapté et fonctionnel. Pour l’instant, ça me convient bien. Peut-être que plus tard, avec la VAE, j’essaierai de devenir monitrice-éducatrice ou éducatrice spécialisée».
Qualités
«Je pense qu’il faut surtout de la patience, savoir être à l’écoute des gens, avoir un bon sens relationnel. Il faut aussi aimer travailler en équipe. Après, tout ce qui est technique s’apprend en formation et sur le terrain».
Recueilli par S.P.
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