Parcours
Un bac technologique STAE (sciences et technologies de l'agronomie et de l'environnement), un BTA gestion forestière et un CS (
certificat de spécialisation) arboriste-élagueur au
CFPPA de Châteaufarine. Après quelques années d'expériences, j'ai pris mon envol en créant mon entreprise le 2 janvier 2005 « Auprès de mon arbre ». En parallèle, j'interviens au CFPPA en tant que formateur depuis 18 ans.
Le métier au quotidien
Un métier de passion où l'on travaille en équipe dans de beaux endroits, des parcs, de vieux arbres, avec des professionnels compétents. J'ai participé à la création d'un groupe de grimpeurs, une corporation qui travaille ensemble sur des gros chantiers et valorise une éthique du métier. On travaille sur un patrimoine arboré pour préserver l'arbre en milieu urbain. On utilise des broyeurs pour traiter les rémanents. Notre objectif : faire cohabiter l'arbre et l'homme. Sécurité, embellissement, îlots fraîcheur, etc.
Qualités
Il faut avoir une bonne connaissance de l'arbre pour travailler correctement, des champignons qui affaiblissent les arbres, la biologie... Être résistant, avoir une bonne condition physique, être attentif, aimer l'esprit d'équipe, les gens, les paysages. Aimer être responsable de ce que l'on fait et prendre conscience de notre responsabilité dans le milieu vivant végétal. Se souvenir que plus on travaille bien et plus on a accès à de beaux chantiers.
Difficultés
Les conditions météorologiques, les terrains mouillés et gras qui engendrent des difficultés d'accès, mais ça fait du bien aux arbres donc on ne peut pas se plaindre de la pluie. La sécurité : c'est un des métiers les plus dangereux, il y a des accidents graves, mais peu, d'où l'importance d'une bonne formation pour les éviter.
Conseils
Se rapprocher de la
SFA (Société française d'arboriculture), d'entreprises qui pratiquent la taille raisonnée. Il y a une bonne unité de formation à Besançon. Faire attention aux arbres, en faisant appel à des professionnels spécialisés car il peut y avoir des conséquences irréversibles. Aujourd'hui il y a également beaucoup de maladies sur les essences les plus répandues dans la région alors attention et respect des arbres : pas d'étêtage ou de mutilation irréversible, on travaille sur le vivant.
Recueilli par Mona Bouneb
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