Parcours
«Ma mère m’a rappelé que quand j’avais 5 ans, j’avais dit à un docteur que je voulais être boulanger. En tout cas, depuis tout petit, je sais exactement ce que je veux faire, même si je ne sais pas exactement pourquoi. Le pain m’a toujours attiré, c’est une passion.
J’ai passé un CAP boulangerie au CFA de Bethoncourt puis une mention complémentaire et un brevet professionnel au CFA Hilaire de Chardonnet à Besançon puis un CAP et une MC pâtisserie à Bethoncourt et enfin une préparation de BTM (brevet technique des métiers) de nouveau à Besançon. J’ai fini ma formation en 2008 et j’ai travaillé 2 ans comme salarié en Suisse, à La-Chaux-de-Fonds. Je n’ai pas eu de difficulté à trouver, mais ici ce n’est pas trop compliqué avec la proximité de la Suisse. Ensuite, j’ai appris qu’une boulangerie se vendait à Pontarlier : c’est une idée que j’avais depuis longtemps et comme ma femme et moi voulions être à Pontarlier, on a saisi l’occasion. Ici, c’est la ville à la campagne, c’est ce qui nous plaît. Pour avoir une boulangerie, un CAP suffit mais les banquiers veulent également de l’expérience. Et pour avoir des apprentis, il faut 2 ans d’expérience».
Métier
«Pour l’instant, tout se passe très bien, on est en développement et j’envisage d’acheter un deuxième commerce pas très loin d'ici. La première année, le chiffre était 25 % au-dessus des prévisions, l’an dernier, 14 %. J’ai un boulanger, 2 apprentis et 3 vendeuses. Les apprentis, j’y tiens car il faut aider les jeunes à se former.
Mes journées commencent à 2 h du matin : on pétrit, on prépare les pains spéciaux et les pains au levain, puis on cuit et on prépare les pétrins pour le lendemain, avant d’attaquer les viennoiseries. Je m’arrête vers 10 h pour revenir à 15 h. Ce qui me plaît, c’est l’odeur, le travail manuel et le côté commercial : j’aime discuter avec les clients pour savoir ce qui va et ne va pas».
Qualités nécessaires
«Il faut d’abord aimer ce qu’on fait, avoir envie d’apprendre, tous les jours. Le pain est une matière vivante qui dépend de nombreux paramètres comme la météo ou la qualité de la farine auxquels il faut s’adapter. Il y a aussi des conditions particulières de travail : c’est un métier de nuit, il y a la poussière et la chaleur».
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