novembre 2013

Je suis chargé d’avant-projet dans la construction bois

Etienne Pujol, 27 ans, est arrivé il y a 7 ans chez ALD bois, entreprise jurassienne de construction de maisons. Rencontre à Port-Lesney.
Photo Laurent Cheviet

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La formation
«J’ai suivi une formation BEP-CAP en construction et aménagement du bâtiment à Champagnole, ma ville d’origine, puis j’ai poursuivi en bac pro à Pontarlier. Ensuite, je suis parti à Rumilly (Haute-Savoie) pour faire une formation complémentaire en CAO, DAO et centre d’usinage. J’y ai beaucoup appris».

Le métier
«Je suis venu en stage d’été à ALD  et j’ai enchaîné directement avec un emploi. Je n’ai pas eu à chercher ! J’ai commencé comme manœuvre puis je suis passé à l’atelier assemblage où j’ai eu des responsabilités. Ensuite, je suis allé au centre d’usinage pour gérer les transferts, avant d’arriver au bureau d’études. Actuellement, ma fonction consiste à prendre un premier rendez-vous avec un client pour une esquisse de son projet. J’essaie de voir et résoudre les problèmes techniques et de dessiner la maison pour effectuer un chiffrage. On recherche la faisabilité en ayant principalement en tête d’entrer dans le budget du client. Pour cela, ma bonne connaissance de l’entreprise est importante. Ensuite, on affine les coûts. J’ai en moyenne 3 ou 4 rendez-vous avec un client. Il m’arrive aussi de me déplacer sur un chantier».

Les qualités requises
«Je pense qu’il faut un bon sens relationnel pour travailler en confiance avec les clients. Le public est souvent méfiant vis-à-vis des constructeurs par rapport à ce que l’on peut entendre ici ou là, dont il faut savoir leur montrer du sérieux, de la qualité. Il faut une bonne connaissance des matériaux. Il faut aussi savoir évoluer, c’est une constante dans mon métier. Il n’y a pas de routine dans les projets, il faut donc toujours découvrir, toujours innover».

Le monde du travail
«Ici, il y a une très bonne ambiance. Tout le monde s’entend plutôt bien. Cela vient beaucoup du chef d’entreprise qui met l’accent sur l’état d’esprit et le côté humain. De manière générale, je pense qu’il y a moyen de trouver du travail dans ce domaine, même s’il faut un peu chercher. Actuellement, cela devient un peu difficile et on ne sait pas ce qui va se passer. On peut penser que l’ossature bois a quand même de l’avenir. Et le travail en lui-même est très intéressant».
Connaître les métiers du bois
- metiers-foret-bois.org
- foret-bois-franche-comte.fr
-
 adib-franche-comte.com

Voir aussi
- la filière bois, c'est du solide

-
 le reportage Besançon TV/TOPO

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