Parcours
J’ai passé un bac économique et social au lycée Edgar Faure à Morteau puis je suis parti à Dole suivre le BTS animation et gestion touristique locale avec option patrimoine,
au lycée Charles Nodier. Pendant le BTS, j’ai fait des stages à l’office du tourisme de Besançon et aux vedettes panoramiques du saut du Doubs, à Villers-le-Lac, où une partie de ma famille avait déjà travaillé. Après le BTS, j’ai fait un an à l’Université de Lyon II pour pouvoir avoir la carte de guide interprète. Ensuite, j’ai cherché du travail pendant 7 à 8 mois. J’ai également passé le permis bateaux fluviaux pour continuer à travailler au saut du Doubs où j’avais déjà été saisonnier avant mes études, en occupant l’un après l’autre tous les postes : vente de billets, service des repas, matelot aux commentaires. Je me suis orienté vers le tourisme en pensant plutôt à cela et pas trop à l’accueil, mais mes études m’ont permis d’allier les deux aspects. Depuis janvier 2010, je suis salarié à l’office du tourisme de Montbenoît où je suis le seul permanent, excepté l’été où il y a également un saisonnier. J’ai fait toutes mes études dans l’idée de devenir guide conférencier indépendant mais finalement j’ai eu cette opportunité d’être embauché ici, tout près de chez moi.
Emploi
Actuellement, ce n’est pas très simple, comme pour tous les métiers. Personnellement, j’ai beaucoup postulé. Ce n’était pas évident car je suis arrivé sur le marché du travail au moment de la crise de 2008. Mais je crois que je suis là grâce à mon BTS tourisme. Parmi ceux qui étaient avec moi, je crois que pas mal ont trouvé du travail, même si on a eu un peu de mal au début.
Métier
Je suis conseiller en séjours à l’office du tourisme. Cela consiste à accueillir et renseigner le public mais aussi à m’occuper des mises à jour papier et du web, avec le site, les réseaux, les bases de données. Il y a également la mise en place d’animations, les relations avec les partenaires (hébergements, stations…). En outre, ici, j’ai la particularité de pouvoir accompagner le public au départ de la visite de l’abbaye ce qui me permet de retrouver la partie guide conférencier. Du reste, je suis le seul à parler allemand à Montbenoît. Une demi-douzaine de fois par ans, nous organisons également des visites nocturnes dans le cadre des animations de Montbenoît.
Qualités nécessaires et difficultés
Il faut de la curiosité. Le sens du contact, évidemment. C’est même plus que ça : le goût du partage, de faire connaître les choses. Je ne vois pas tellement de difficultés. Ce n’est que du bonheur d’être ici, mis à part le froid l’hiver. Il y a peut-être le côté transversal : comme je suis le seul salarié, je dois faire le lien entre des bénévoles, des élus, des professionnels, des associations. Cela fait un sacré mix, mais c’est mon rôle.
Commentaires
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