Orientation
Après mon bac S, je suis parti dans la marine marchande mais cela ne m’a pas plu. Je me suis lancé dans un CAP cuisinier mais ce n’était pas ça non plus. Je suis tombé sur l’horlogerie par hasard et cela m’a tout de suite attiré. Je me suis dit que j’allais tenter. J’ai fait un CAP et un BMA (brevet des métiers d’art) à Bordeaux. Plus ça allait, plus je rendais compte que j’étais bon et que ça me plaisait.
J’aurais pu m’arrêter au BMA, mais j’avais envie d’aller vers la conception, création. Je me suis dit aussi que plus mon bagage technique serait élevé et plus j’aurais de chances d’y arriver. Il n’y a qu’un DMA en France. Pour moi, venir à Morteau était conditionné par l’obtention d’une bourse, ce qui a été le cas.
Métier
Il y a toute une partie mécanique, du montage et du remontage, un côté Légo très sympa et intéressant. Cela demande de la réflexion et la capacité de matérialiser les choses dans sa tête. Le DMA inclut une partie conception autour d’un projet, ce qui permet de mener à bien une idée qui nous plaît.
Qualités
A mon avis, la qualité principale est de savoir rester zen. En complément, il faut être patient et avoir une certaine dextérité. Il faut également être curieux et avoir un esprit mécanique, ce qui peut s’acquérir en formation.
Il ne faut pas non plus négliger les matières générales comme cela peut être le cas lorsqu’on entre en formation professionnelle. Dans l’horlogerie, ça peut poser des problèmes, notamment en ce qui concerne les maths. Si on est excellent techniquement, on trouve du boulot, mais connaître une langue étrangère comme l’anglais, mais aussi l’allemand ou le russe est un plus sur le CV. De toute façon, celui qui veut intégrer le DMA ne doit pas avoir de problèmes en matières générales.
Avenir
A terme, mon projet est de ne pas être salarié. Mais dans un premier temps, pour acquérir de l’expérience, il faut certainement passer par cette case.
Commentaires
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