Orientation
J’ai passé le bac S au lycée Pasteur avant d’entrer en prépa ECS. Cela fait longtemps que j’ai envie de faire une école de commerce et je pense que le meilleur moyen reste de passer par une classe préparatoire. Les principales raisons qui ont motivée mon orientation sont la diversité des métiers proposés en sortant d’une école, la sûreté de l’emploi et le niveau de vie correspondant. En ce qui concerne la prépa, c’était pour me laisser le temps de réfléchir encore et de m’ouvrir l’esprit à pas mal de domaines. J’avais le choix entre ECS et ENS mais en ENS il y a des cours en fac, ce qui me plaisait moins.
Et puis la prépa est gratuite, donc c’est plus avantageux que d’entrer en école de commerce juste après le bac. Comme en plus je suis restée à Besançon, donc chez mes parents, c’est deux années à moindre frais. En école, ce ne sera pas du tout le cas, mais il faut voir cela comme un investissement. Les écoles coûtent cher, mais il est très facile d’avoir des prêts. Dans certains cas, on peut également passer par l’alternance, avec un revenu.
Cours
Les cours en prépa sont vraiment intéressants. Je trouve certains comme la culture générale ou l’histoire-géo et géopolitique passionnants. Cela donne une culture, cela ouvre l’esprit, on a l’impression de s’enrichir. Cela permet de comprendre le monde dans lequel on vit et je pense que ça pourra me servir longtemps, y compris sur le plan personnel. En ce qui me concerne, je suis largement satisfaite par ce que j’apprends.
Difficultés
D’un côté ça peut paraître long, un an et demi avec des cours parfois difficiles, une charge de travail pas impossible mais conséquente. D’un autre côté, ça peut sembler court pour se préparer aux concours ! Il y a aussi une grosse pression dans certaines prépas. A Besançon, ce n’est pas le cas, c’est plutôt nous qui nous la mettons ! Les profs sont plutôt à l’écoute, là pour nous aider, donc ça va. Il y a d’ailleurs des liens qui se tissent et une relation qui n’est, à mon avis, pas la même qu’en fac. On est moins « lâchés dans le vide » ! En ECS, on est 13 cette année, c’est une classe sympa où on se sert plutôt les coudes. D’autres sont beaucoup plus dans la compétition et l’individualisme. Je pense aussi qu’être restée dans ma ville, dans ma famille m’aide. C’est plus facile quand j’ai besoin de détente.
Covid
Pendant le premier confinement, les profs ont vraiment assuré mais c’était bizarre de se retrouver chez soi. Tous les cours ont été maintenus, mais il n’y avait plus de colles. Normalement, on en a deux par semaine et les arrêter a été préjudiciable. C’était facile de bâcler le travail, c’était parfois compliqué de se motiver et certains cours comme les maths ne sont vraiment pas évidents à distance.
Ecoles
Pour passer les concours, il faut s’inscrire sur une plateforme payante – mais gratuite pour les boursiers. Les écrits ont lieu en avril, avec 2 banques d’épreuves. Les oraux s’échelonnent de mai à juillet. Je n’ai pas encore examiné toutes les écoles. Certaines proposent des doubles diplômes, comme par exemple l’ESCP qui proposent un cursus dans la mode, ce qui peut être décisif. Je sais aussi qu’il y a une grosse différence entre les écoles du top 5 et celles du top 20. Pour l’instant, je ne me projette pas vraiment sur une spécialité. Pour l’instant, ce qui m’attire, c’est la finance ou la stratégie d’entreprise, mais ça reste à définir.
Conseils
On dit que les classes prépa font peur. Je ne comprends pas pourquoi. Il y a du travail, c’est vrai, mais les profs nous soutiennent. Il faut du sérieux, de l’assiduité, travailler un minimum et s’accrocher. Et puis meilleur on est en langues, notamment en anglais, mieux c’est. Pour les bonnes écoles de commerce, une prépa reste la voie royale et il faut savoir qu’actuellement, il y a autant de places que de candidats !
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