Parcours
J’ai un master 2 en activité physique adaptée que j’ai passé à l’Université de Bourgogne. Cela correspond à un métier du paramédical à l’attention des personnes handicapées, des personnes âgées. Je baigne dans le sport depuis tout petit ; j’ai fait du hand, du tennis et pour moi cette orientation coulait de source. Pendant mes études, j’ai eu une blessure et une opération des ligaments croisés. En rééducation, j’ai découvert ce métier. C’est là que je me suis dit que c’était ce que je voulais faire, à savoir allier le sportif et le paramédical. Je travaille depuis 2011 au Centre de médecine physique et de réadaptation Bretegnier à Héricourt et à côté de cela, je suis en autoentreprise. J’interviens à Anteuil pour l'asscociation Action Philippe Streit depuis 2 ans, avec ma collègue Frédérique Zimmermann. Je viens ici 1 h par semaine.
Métier
Il s’agit de développer les capacités physiques telles que l’endurance, la force, l’équilibre, la souplesse… Dans l’APA, c’est le mot « adaptée » qui est important. Il faut travailler en fonction des capacités des personnes. Au CMPR, je suis en contact avec d’autres professionnels, des kinés, des psychologues.
Séances à Anteuil
Elles se passent sur place, sur la base du volontariat. J’ai un noyau dur de 6 participants, mais cela peut varier. Je fais de la gym adaptée pour améliorer ou maintenir les capacités physiques afin d’aider à prendre confiance en soi. Avec la condition physique, en cascade, beaucoup de choses positives se passent. Faire du sport en équipe contribue à l’ambiance. Il est également question d’estime de soi lorsqu’on se rend compte que l’on peut faire certains gestes que l’on n’aurait pas osés. Cela a une influence sur la tête. Tout cela se marie avec la vision de l’association de mettre les salariés dans de bonnes conditions pour qu’ils se prennent en main.
Qualités requises
Il faut d’abord de l’empathie. Etre capable d’écouter et d’entendre. Etre inventif pour se renouveler et s’adapter au public. Et puis évidemment aimer le sport, aimer bouger.
Difficultés
C’est un métier encore jeune et il nous faut encore faire nos preuves car nous sommes assimilés aux éducateurs sportifs et ce n’est pas tout à fait pareil. Il y des a priori d’autres corps de métier mais nous devons montrer qu’on ne marche pas sur les plates-bandes des uns et des autres. Pour ma part, je suis convaincu qu’on peut soigner par l’activité physique, notamment sur le plan de la prévention. Dans l'ensemble, lorsqu’on accentue la prévention, la société s’en porte mieux.
Commentaires
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