Formation
J’ai fait un bac S sciences de l’ingénieur. Je ne savais pas trop quoi faire ensuite même si je savais que j’étais plutôt scientifique avec un fil conducteur technologique. Les sciences de l’ingénieur et la mécanique me plaisaient bien alors je me suis orientée vers une classe prépa physique chimie sciences de l’ingénieur. Je n’y suis restée qu’une année car on faisait principalement de la théorie et l’ambiance était à la concurrence plutôt qu’à l’entraide. Je me suis réorientée vers un IUT génie mécanique et productique, ce qui n’a rien à envier aux prépas : le rythme est le même mais on apprend un métier. Les projets sont plus concrets, on voit la finalité de l’enseignement, il y a des contacts avec l’entreprise. Ensuite, on m’a conseillée de poursuivre mes études, d’aller aussi loin que possible pour avoir plus de possibilités d’évolution. J’ai envoyé un dossier à l’Ensmm que j’ai intégré sans concours. La pluralité des entrées possibles est l’un des avantages de cette école. J’ai eu un semestre de mise à niveau et j’ai obtenu mon diplôme en 4 ans.
Profession
J’ai connu Pôle emploi pendant quelques mois mais j’étais en contact avec David Hériban car j’avais fait mon stage de fin d’études dans un labo de l’Ensmm en lien avec son projet d’entreprise de micropinces. Dès que son entreprise a été créée, il m’a recrutée. Trois ans après, je suis encore là, ça se passe bien. C’est intéressant de voir une entreprise naître et grandir, de vivre les inquiétudes et les phases d’évolution. Et l’avantage d’une petite entreprise, c’est qu’il faut tout faire, être polyvalent. En tant qu’ingénieure, j’ai pour rôle de concevoir des projets innovants et de suivre leur réalisation. Par exemple j’ai travaillé sur « Chronogrip », système robotisé de micro-assemblage. Je l’ai développé et je continue à essayer de l’améliorer. Il faut aussi concevoir des réponses à des besoins de clients qui sont toujours différents et qui ne savent pas toujours définir exactement ce qu’ils veulent. Mon travail tient beaucoup à de la gestion de projet : se saisir des problématiques, anticiper les solutions, prévoir la mise en œuvre, faire le suivi.
Qualités
Il faut avoir l’esprit mobile : changer de casquette, mais aussi d’orientation, de façon de penser et de voir les choses. Dans la même journée, je peux avoir à travailler sur un système de vision puis sur un système mécanique. Il faut être capable d’adaptation, une ouverture d’esprit, une grande curiosité, l’envie d’apprendre.
Commentaires
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.