Parcours
J’ai fait un bac pro microtechniques au lycée Jules Haag puis un BTS conception de produits industriels au lycée St-Paul, que je n’ai pas eu pour quelques points car il me manquait certaines bases. Comme je n’avais plus la tête aux études, j’ai commencé à chercher du travail et dans cette optique, la Mission locale m’a conseillé deux options : soit reprendre mon BTS en apprentissage, soit intégré le Geiq industries (1). Je n’ai pas eu de réponse d’entreprise pour mon premier projet alors j’ai pris la seconde option en demandant une formation sur un poste d’usineur.
Formation Geiq
Avec le Geiq, j’ai passé tests et entretiens. On m’a dit que les résultats m’ouvraient plusieurs possibilités. On m’a proposé une formation sur un double poste : électroérosion par enfonçage et étincelage et débit des aciers. Il s’agit d’une part de sortir des pièces sur la machine à étinceler et d’autre part d’approvisionner le tourneur et fraiseur en matière en sciant des pièces en acier. C’était un poste chez R.Bourgeois à Besançon. J’ai accepté car c’est proche de chez moi et parce que je le trouvais très intéressant, avec une machine très technique. J’ai fait 2 semaines de stage de mise en situation et comme ça s’est bien passé, j’ai signé un contrat de professionnalisation. Pendant un an, un salarié m’a appris les ficelles du métier puis j’ai repris son poste. J’ai aussi suivi des modules de formation au CFAI afin d’acquérir les bases en programmation, trigonométrie, etc. pour être autonome sur un poste d’usineur. Quand j’ai commencé à travailler seul, cela a été un vrai déclic. J’ai vraiment apprécié. J’ai signé un CDI le 18 novembre dernier.
Métier
Comme je me suis réorienté, au départ j’avais des réticences, des questions, des doutes. Au fur et à mesure, on apprend et la confiance vient. Aujourd’hui, je trouve le boulot de plus en plus plaisant. Il n’y a pas d’aspect répétitif car on fait des pièces unitaires, qui changent en fonction des besoins des clients. Cela commence par un travail de réflexion.
Travail
Je suis satisfait de mon choix. Ici, il y a une très bonne ambiance. Entre nous, c’est détendu et on s’entraide. Le chef d’atelier a pour objectif que tout le monde soit polyvalent, donc on s’autoforme entre nous sur les machines. Il y a une ambiance d’apprentissage constant et je trouve cela plaisant. On est une famille. Pour l’instant je suis aux 35 h mais cela risque malheureusement de changer avec la loi travail. Je fais 7 h 15 – 11 h 45 et 12 h 45 – 16 h, c’est agréable comme horaire. Le bruit et l’environnement, on s’y habitue. Ici, on est bien loti. On a par exemple des bouchons d’oreilles adaptés à chacun. Si l’on s’intéresse à ce que l’on fait, si l’on ne sort pas tous les soirs, ça se passe bien. On n’est plus étudiant, il faut savoir s’adapter au monde professionnel.
Commentaires
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