Bénédicte, 26 ans, est étudiante en psychologie. Elle a eu envie de travailler avec des handicapés après en avoir parlé avec une amie. Elle a effectué un séjour l’été dernier avec l’association Idoine. «Ca s’est très bien passé, je me suis moi-même beaucoup amusée». Même son de cloche de la part de Nora, 29 ans, en formation à l’Institut régional du travail social. Après deux séjours à son actif, elle parle d’expériences «riches et humaines».
«On donne beaucoup mais on reçoit également beaucoup, il y a de l’attachement et c’est moins fatigant qu’avec des enfants». Elles reconnaissent que le handicap peut faire peur, par méconnaissance, par peur de ne pas savoir s’y prendre.
«Il faut aider à manger, parfois à faire la toilette mais ça se fait naturellement. Et on n’est pas livré à soi-même, on a des outils, on est dans une équipe».
Toutes deux en retirent même un profit personnel : de l’expérience, la possibilité de mettre en pratique ce qu’elles ont appris. «Et surtout, on apprend beaucoup sur soi-même, on en ressort grandi».
Un accompagnement aux vacances qui ne nécessite pas de compétences particulières mais des qualités de patience, d’ouverture, d’empathie, de responsabilité. Idoine agit depuis 1994 dans l’organisation de vacances adaptées pour adultes. Avec une petite saison hivernale et surtout des séjours en été : 43, dont 3 à l’étranger, sont programmés en juillet et août prochains, nécessitant 350 personnes. Pas besoin de Bafa, mais plutôt du permis de conduire. Il faut également avoir 20 ans.
«Le loisir adapté est mal connu admet Nicole Gassner, fondatrice et directrice de l’association. Mais en général, je constate que ceux qui y travaillent apprécient et n’hésitent pas à revenir ».
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