Au total, il est prévu d’engager 460 nouveaux magistrats cette année. En plus des 3 concours externes et interne, le ministère ajoute un concours complémentaire pour des candidats âgés de 35 au moins et justifiant de 7 ans d’activité professionnelle dans les domaines juridique, administratif, économique ou social qualifiant pour l’exercice des fonctions judiciaires.
Pour les jeunes, ce sont plutôt les deux premiers concours qu’il faut viser. Le 2e est réservé aux fonctionnaires ou agents publics depuis au moins 4 ans. Le 1er aux titulaires d’un bac+4, âgés de 31 ans au plus. Cette année, les concours se déroulent du 30 mai au 3 juin, avec date limite d’inscription le 11 mars. Un peu juste pour s’y mettre maintenant, vu les connaissances et la préparation nécessaires. Mais pour ceux qui aiment le droit, c’est une idée à avoir en tête : la promotion 2022 atteint le nombre historique de 380 élèves (ou auditeurs de justice). Cela dit, il s’agit d’une profession exigeante requérant rigueur, disponibilité et passant d’abord par une aptitude à assimiler une grande somme de connaissances. Il faut évidemment aimer le droit et ne pas être effrayé par sa complexité. Pour séduire les candidats, le ministère de la Justice met en avant la rémunération qui débute à 1352 euros nets pendant les 31 mois de formation et se termine à plus de 6800 euros.
Il insiste également sur des possibilités de changement de fonction une fois qu’on a intégré la magistrature. Au cours de sa carrière, le magistrat peut changer plusieurs fois de fonction, passer du parquet au siège en tant que juge d’instruction ou juge des enfants ou juge des contentieux de la protection ou juge d’application des peines (1). La progression éventuelle peut permettre de devenir vice-président ou président de tribunal ou de travailler dans l’une des directions de l’administration centrale.
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