Exit l'IUFM, bienvenue à l'ESPE ou école supérieure de professorat et d'éducation. Depuis le 1er septembre, les futurs enseignants ou professeurs ont changé de formation pour intégrer un master à vocation professionnelle. «La première chose à dire est que c'est beaucoup plus qu'un changement de nom, explique Eric Predine, administrateur provisoire de l'ESPE en Franche-Comté. Former les enseignants reste la priorité mais d'autres objectifs sont définis dans cette réforme». D'abord, l'accent est mis sur la recherche qui aura une place beaucoup plus importante qu'avant. Puis, tout au long du cursus, les étudiants iront régulièrement en stage. «Nous sommes aussi en relation avec l'enseignement supérieur, le rectorat et l'académie. Des professeurs interviendront dans le cursus des étudiants. La formation sera un va-et-vient entre théorie et pratique. Ainsi, ils seront beaucoup plus performants sur le terrain et tout de suite» ajoute Eric Predine.
Les quatre sites maintenus en Franche-Comté
Pour appliquer cette réforme, il a fallu être réactif. «A notre échelle, c'était un peu compliqué de mettre tout cela en place. Mais le premier geste fort a été de maintenir les quatre sites existants en région (Lons-le-Saunier, Vesoul, Besançon et Belfort). Cela aurait été moins coûteux de tout regrouper à Besançon. Avec cette décision, nous avons fortement incité les étudiants à venir se former dans le département où ils seraient en stage». Les quelque 700 étudiants inscrits cette rentrée auront aussi les outils pour être à la page ! «Le but est aussi de les former tout au long de la vie notamment à la pédagogie numérique. Nous avons engagé un partenariat à l'international avec nos collègues suisses notamment et la co-diplomation. Il y a aussi tout un programme d'échanges d'étudiants avec la République tchèque, le Maroc et la Bulgarie notamment».
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