Avez-vous trouvé la prépa difficile ?
Elodie : La prépa est aujourd’hui un beau souvenir ! Malgré un rythme assez intense (bien qu’on bénéficie encore de toutes les vacances scolaires), c’était aussi le seul moment de mon existence où chaque jour était l’occasion de s’instruire de façon très diversifiée. De la langue de Shakespeare aux théories de Socrate en passant par les grands théorèmes mathématiques, on n'a pas vu les deux années passées et chaque jour on s’enrichissait plus. Je crois que c’était une sorte « d’âge d’or de ma connaissance ».
Mehmet : La difficulté d'une filière est une évaluation subjective et son degré peut varier d'un étudiant à un autre. Pour éviter les désillusions, il convient de se renseigner abondamment au préalable sur la voie dans laquelle on souhaite se lancer. Concernant la prépa, le contenu des cours reste abordable mais une grande quantité d'informations est fournie aux étudiants en un cours laps de temps et il est primordial d'aborder cette période avec méthodologie. Il s'agit là peut-être de la principale difficulté de la classe préparatoire: savoir trouver un consensus entre la liberté que procure la vie étudiante et la rigueur demandée lors de ces 2 années.
Pensez-vous que le passage au lycée Pergaud vous a été utile pour la suite ?
Elodie : Bien sûr ! Tout d’abord parce que j’y ai rencontré certains de mes meilleurs amis. Dans la prépa de Pergaud on ne se sentait pas en compétition, c’était plutôt comme une grande famille, nous étions tous solidaires. Aussi parce que je garde aussi de cette époque des méthodes de travail, de rigueur et surtout d’organisation que j’applique encore aujourd’hui dans mon quotidien.
Mehmet : La prépa du lycée Pergaud mise sur la proximité entre étudiants et professeurs pour faire des concours une réussite, le contraire d'un grand nombre de classes préparatoires privées ou publiques situées en région parisienne, notamment, où un esprit de compétitivité souvent néfaste est cultivé. En prenant ce contre-pied, la prépa de Pergaud développe de réels avantages: l'effectif réduit des classes et leur disposition permettent de créer une ambiance saine et propice à l'optimisation du potentiel de chaque étudiant. Lorsqu'on ajoute à cela la qualité des professeurs, tous agrégés, la réussite aux concours semble assurée. Des résultats plus qu'encourageants ces dernières années le démontrent (3 étudiant(e)s admissible à HEC et l'ESSEC ces deux dernières années, dont 2 admis à l'ESSEC).
A quoi doivent s'attendre les élèves qui veulent s'engager dans cette voie ?
Elodie : A tout je dirais justement ! Honnêtement la prépa ouvre tant de portes, c’est un vrai tremplin avant le grand saut vers la vie d’adulte. Nous avons tous passé deux ans ensemble à s’instruire, on était parfois frustré des horaires à l’époque mais après on a tous parcouru la France pour nos concours, puis parcouru le monde avec nos écoles et aujourd’hui on mène tous des vies totalement différentes : celles qu’on a choisi. Je crois que c’est un peu ça, la prépa nous a permis d’avoir le choix sans nous engager tout de suite à la sortie du bac dans une voie, elle nous a laissé le temps de nous construire et de faire les choix qui nous correspondaient.
Mehmet : Tout d'abord, aux difficultés que j'ai évoquées précédemment. La prépa, c'est savoir faire des sacrifices pendant une période de sa vie afin de se concentrer pour réussir des concours. Mais la prépa, c'est aussi se découvrir, développer une capacité de travail qu'on n'aurait pas pensé pouvoir posséder et avoir cette satisfaction intellectuelle d'avoir donné son maximum. Enfin, la prépa, au terme de deux années de travail intense, c'est la porte d'entrée vers les Grandes Ecoles dans lesquelles chacun peut s'épanouir dans sa vie scolaire (choix des cours, personnalisation du parcours) comme dans sa vie sociale (vie associative, départs à l'étranger) et au terme desquelles des opportunités de carrière intéressantes se présenteront.
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