Le métier de paysagiste est plutôt vaste : de la réfection d’un centre bourg à la demande d’une municipalité en passant par la construction d’une piscine chez un particulier, les tâches du paysagiste peuvent être très variées. Didier Chambon, directeur de la société Albizzia, qui emploie une quarantaine de personnes à Ruffey-le-Château près de Besançon le confirme ; « Le paysagiste doit connaitre les végétaux, mais aussi la maçonnerie, le dallage… » Et doit surtout avoir une bonne condition physique car c’est un métier exigeant. « Il y a un engagement physique, certains sont vraiment faits pour ça, on sent que les contraintes du travail dehors sont pour eux acceptables. Même si nous utilisons parfois des engins, c’est surtout un métier manuel. »
Pour entrer dans le métier, l’apprentissage est la voie préférée des entreprises et des jeunes du CAP au BTS. Chez Albizzia, ce sont 5 ou 6 apprentis qui sont recrutés chaque année. « Nous travaillons en partenariat avec les lycées agricoles en participant à des portes ouvertes et des salons pour recruter des jeunes motivés. Ils restent chez nous pendant les deux années d’apprentissage et si la conjoncture économique le permet nous les gardons ensuite. » La principale difficulté pour les jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi dans ce secteur est la petite taille de la plupart des entreprises. Ce qui explique que certains se tournent parfois vers la maçonnerie pour intégrer de grands groupes. Au grand regret des amateurs d’espaces verts.
Katia Mairey
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