février 2006

Le Cnam : témoignages

Trois auditeurs actuels du conservatoire font part de leur expérience.
Photo Laurent Cheviet

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Christelle Etienne, 27ans est Montbéliardaise. Après le diplôme d’enseignement supérieur technique en informatique (bac+4) passé avec le Cnam, elle vise le titre d’ingénieur (bac+5).
“A la base, j’ai un BTS en informatique de gestion, passé au lycée Condorcet à Belfort. Vers la fin du cursus, un DRH de Peugeot est venu nous voir pour dire qu’ils allaient embaucher 300 personnes.J’ai postulé et j’ai été embauchée en 2001. Entretemps, j’avais également fait un dossier pour une école d’ingénieur à Mulhouse et j’ai appris que j’étais prise. J’ai préféré privilégier le parcours professionnel. Une connaissance m’avait parlé du Cnam et je savais que je poursuivrais mes études par ce biais. J’ai repris en 2002, avec toujours cet objectif de devenir ingénieur. Je voulais vraiment me replonger vite dans les études car à mon avis, plus on tarde, plus c’est difficile de s’y remettre. Je suis quasiment toujours allée en cours. Cette année, j’ai deux fois 3 h et une fois 2 h par semaine. En gros, cela demande l’équivalent de travail à la maison. Cela donne des emplois du temps chargés mais comme c’est de notre volonté, on se motive même si ça prend parfois des week-ends. On arrive à gérer mais ça dépend aussi des moments, de la charge de travail, des événements qui surviennent dans la journée. En tous cas, le Cnam est à conseiller aux personnes qui veulent évoluer rapidement et continuer à se former. C’est vraiment un bon coup de pouce. Il permet de changer de statut, par exemple en passant de technicien à cadre, la paie s’en fait sentir, il y a plus d’opportunités du point de vue de l’évolution de carrière”.

Mickaël Kohlenberg, Belfortain de 25 ans, a obtenu un BTS au lycée Follereau avant d’être embauché dans un cabinet d’expertise.
“J’ai trouvé du travail tout de suite et depuis j’ai changé de cabinet. C’est là qu’on nous a parlé du Cnam en nous proposant de financer la formation. Je me suis inscrit avec deux collègues pour passer le diplôme de responsable comptable. Le cabinet nous aide, on peut aménager nos horaires pour les révisions. Mon but est d’acquérir un diplôme plus valorisant. Il me permettra peut-être d’accélérer mon parcours professionnel et d’avoir un portefeuille plus rapidement. Avec un BTS, on démarre assistant, au bas de l’échelle. Sans autre diplôme, on mettrait peut-être 6 ans à avoir un portefeuille. Il ne faut pas non plus se cacher qu’on espère qu’une hausse dequalification entraînera une revalorisation du salaire. Lorsqu’on est motivé et que l’on arrive à s’organiser, on s’adapte vite au  rythme de travail. On se remet dans le bain des études et ça repart ; on s’y remet naturellement. Simplement, les cours sont plus condensés que lors des études initiales, on assimile beaucoup plus de choses pour un même temps de travail. En général, en cours, on n’a pas le temps de se relâcher”.

Audrey Hergel, 22 ans est inscrite au Cnam à Belfort pour obtenir un diplôme de responsable comptable, homologué niveau II.
“Après le bac, j’ai suivi un BTS comptabilité gestion au lycée Follereau. Je voulais aller vers l’expetisecomptable mais j’ai dû arrêté les études pour raisons familiales. Puis, j’ai trouvé un emploi dans un cabinet où deux collègues m’ont parlé du Cnam. Je me suis inscrite l’an dernier. Au départ, c’était un peu difficile à gérer, avec un boulot à temps plein. Mais comme je suis sortie de l’école il y a peu de temps, je m’y suis vite remise. Et puis c’est un choix, un investissement pour l’avenir. J’ai deux fois 3 h de cours par semaine et environ 4 h de boulot à la maison, même si les enseignants essaient de nous faire faire un maximum d’exercices en cours”.
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