Pourquoi avoir choisi un métier dans l’industrie ?
J’ai choisi cette voie car c’est un secteur d’avenir qui offre de larges perspectives d’emplois : il recrute et les métiers y sont variés. La maintenance des parcs machines est complexe mais intéressante.
Quel est votre parcours et quelle formation avez-vous suivie ?
A l’arrivée au lycée, les choix sont parfois compliqués, entre lassitude des bancs de l’école et envie de bouger, de faire quelque chose de ses mains… Je me suis donc orienté vers les métiers de l’industrie, qui offrent la possibilité d’entreprendre un apprentissage avec un emploi à la clef. Entre devenir chaudronnier, électricien, électromécanicien, soudeur, agent de maintenance…, le choix est vaste.
J’ai effectué six années d’apprentissage, en commençant par le BEP électrotechnique. Puis j’ai fait un bac pro électrotechnique et enfin un BTS maintenance industrielle. Cela m’a permis de découvrir différents métiers, aussi bien dans le domaine du bâtiment que de l’industrie, et bien sûr d’avoir le statut d’étudiant et de salarié en étant rémunéré.
L’industrie supporte de nombreux clichés négatifs. Que diriez-vous à un jeune en recherche d’orientation pour le convaincre de se diriger vers les métiers de l’industrie ?
Je lui présenterais mon parcours. L’industrie n’est pas en crise ou en déclin comme certains peuvent le penser. Au contraire, c’est un secteur en pleine mutation. L’industrie recrute avec des profils recherchés très variés. Les nombreux départs en retraite dans les prochaines années devront être remplacés. J’entends souvent dire qu’on a du mal à trouver un technicien de maintenance dans l’industrie… Je conseille sans nul doute l’apprentissage à un jeune. C’est la voie royale vers un job. Cela permet de découvrir le secteur et de se spécialiser dans le domaine qu’il désire.
Parlez-nous d’une expérience réussie, une réalisation ou une mission particulière qui vous aurait été confiée et dont vous êtes fier…
Dans mon métier, je dirais que chaque jour est une expérience réussie : rechercher des pannes, comprendre le pourquoi, remonter le fil et faire repartir la machine, c’est gratifiant. C’est une fierté personnelle. Des opérations de maintenance sont nécessaires au quotidien, du changement d’un simple capteur à un recalage d’un robot dû à une collision... Ou plus grave encore, le changement d’un axe robot, qui est une tâche délicate.
Est-ce que la réalité du métier correspond à ce que vous imaginiez ?
Oui, cela correspond à mes attentes et à ce que j’ai appris. Je remarque juste que la technologie progresse et que les systèmes sont de plus en plus complexes et nécessitent bien souvent une formation complémentaire en robotique. L’outil informatique est de plus en plus indispensable pour communiquer avec les machines. On constate que l’industrie est entrée dans une nouvelle ère, pendant laquelle le technicien de maintenance pourra s’épanouir largement.
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