En Franche-Comté, l’école d’infirmières puéricultrices sous la responsabilité de Geneviève Janvier recrute une vingtaine d’élèves chaque année. Le concours d’entrée se compose de tests psychotechniques, d’un QCM et d’un oral. Ensuite, c’est 12 mois de formation pour être capable de travailler auprès des enfants de 0 à 18 ans en hospitalier (maternités, médecine et chirurgie pédiatrique, néonatologie…) ou en extra hospitalier (PMI, crèches, pouponnières…). Zineb Hriach (en photo) a suivi ce cursus, entrant au service protection maternelle et infantile du Conseil général du Doubs dès l’obtention de son diplôme d’Etat d’infirmière, en 2002. Au bout de 5 ans, elle a suivi la formation spécialisée puériculture, par souci de mise à niveau. Elle travaille à la PMI de Planoise.
“On reçoit des familles, des mamans avec leurs enfants, des femmes enceintes. On délivre aides et conseils, on suit le développement des enfants, dès la naissance. On est aussi dans la prévention car on rencontre des enfants bien pris en charge comme des enfants qui vont mal ou sont maltraités. On peut avoir affaire à de la violence et il faut pouvoir travailler avec ce qu’il y a de pire dans la société. Mais on est rarement seul et le travail d’équipe rend les choses moins difficiles. Il y a aussi beaucoup d’aspects positifs. Parfois, 1h 30 passée avec des parents leur fait un bien fou et ils vont être en capacité de s’occuper de leur petit. Le terme médico-social porte bien son nom : par rapport à nos collègues de l’hôpital, on est moins dans les soins et plus dans l’échange. Par exemple, il nous arrive souvent de mettre en place des actions collectives d’infos et conseils pour les mamans”.
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