Afin de répondre à des enjeux importants (missions nouvelles, ouverture d’établissements, réforme des peines…), l’administration pénitentiaire amplifie ses recrutements : 1 000 postes sont à pourvoir sur le concours de surveillants de l’été 2020. Sur ces 1 000 postes, 850 postes sont ouverts au concours national et 150 postes le sont sur 3 concours à affectation locale en Auvergne-Rhône-Alpes (90 postes), Provence-Alpes-Côte d’Azur (42 postes) et Grand-Ouest (18 postes). Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 31 juillet. L’épreuve écrite d’admissibilité se déroulera le 9 septembre suivie, pour les admissibles, d’épreuves orales du 19 octobre au 13 novembre 2020.
Conditions d’accès aux concours :
- être de nationalité française,
- âgé de 18 ans minimum à 45 ans maximum au 1er janvier 2020,
- titulaire du brevet national des collèges ou un diplôme ou titre classé au moins de niveau 3
- en possession de ses droits civiques et d’un casier judiciaire vierge
Avec 3 ans d’expérience minimum dans la sécurité, il est possible de choisir la reconnaissance des acquis d’expérience professionnelle (RAEP) à l’oral.
Cette nouvelle session de recrutement propose donc deux modalités de concours mais tous ont lieu en même temps. Un candidat ne peut donc s’inscrire qu’à un seul et faire son choix au préalable entre :. :
- le concours national : il offre 850 postes à pourvoir dans toute la France et permet de choisir son établissement d’affectation à l’issue de la formation, en fonction du rang de classement.
- les concours à affectation locale : ils offrent 150 postes en Auvergne-Rhône-Alpes (90 postes), Provence-Alpes-Côte d’Azur (42 postes) et dans le Grand-Ouest (18 postes). Les candidats admis à ces concours devront s’engager à travailler dans un établissement de la région sélectionnée pendant 6 ans (la liste des établissements concernés : https://lajusticerecrute.fr/actualites/devenez-surveillant-penitentiaire) ; en contrepartie, ils recevront une prime de fidélisation de 8 000 euros versée en 3 fois, dont 4000 euros dès le premier mois d’affectation.
« Un métier de sang-droid »
Pour rappel, les surveillants pénitentiaires sont les acteurs principaux de la détention et ont la responsabilité de la prise en charge des personnes détenues : ils doivent veiller à leur sécurité et au respect du règlement, tout en contribuant à leur réinsertion. Pour le ministère, « l’écoute, l’observation, l’humain doivent être au cœur de leur mission, qu’ils exercent avec autorité et sang-froid ». Dans cette perspective, la formation est évidemment prépondérante. Elle est proposée tout au long de la carrière. Au préalable à l'entre en fonction, elle est rémunérée et dure 6 mois, alternant apprentissages théoriques et pratiques à Agen, à l’école nationale d’administration pénitentiaire, et stages en établissements. S’ils valident la formation, les lauréats sont affectés en qualité de stagiaire pendant 1 an, et sont titularisés fonctionnaires à l’issue.
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