Deux cent soixante six contrats signés et une vingtaine d’offres actuellement à pourvoir : pour la Mission locale de Besançon, le bilan de la première année est positif. Il répond à une mobilisation permanente en faveur des Emplois d’avenir, sur un territoire couvrant la partie sud du département du Doubs. Et remplit l’objectif de 300 fixé sur ce bassin d’emploi. Mais l’idée n’est pas tant de faire du chiffre que de la qualité. Avec l’articulation suivante : Pôle emploi pour la promotion du dispositif et le recueil des offres, la Mission locale pour le recueil des offres et l’accompagnement des jeunes.
«Nous organisons des parcours collectifs de 3 semaines pour les jeunes expose Murielle Richard, le directrice. Les jeunes ont parfois une idée de ce qu’ils veulent faire mais il y a une distance entre la représentation et la réalité. D’autres se focalisent sans explorer ce qu’il peut y avoir autour. Et il y a ceux qui ne savent pas trop ou ceux qui ont du mal à «se vendre»».
Pour répondre à ses problématiques, la Mission locale organise le parcours en 5 thématiques : présentation de soi, techniques de recherche d’emploi, visites d’entreprises, rencontres d’employeurs, valorisation de son image.
Une sorte de coaching que les jeunes apprécient. Témoins, 21 d'entre eux actuellement en parcours. «On apprend comment postuler, comment téléphoner, comment mettre son CV à jour, comment adapter une candidature en fonction du poste, on ne perd pas notre temps» annonce Jérémie, décidé à s’orienter vers la logistique. Tous les autres approuvent. Ils viennent de Besançon et alentours et ont des souhaits aussi divers que les travaux paysagers, l'industrie, le social, la petite enfance, l'électricité ou les services hospitaliers. Et une envie commune, travailler, apprendre et travailler.
«L’entrée dans un emploi d’avenir s’accompagne d’un livret d’engagement incluant phases d’intégration, stabilisation et consolidation de l’emploi, plan de formation, suivi régulier. C’est impliquant pour l’employeur et le jeune. L’idée est d’éviter que les jeunes dévissent» complète Anne Mathey, de la Mission locale. De ce côté, les résultats confirment la qualité du bilan. «Il y a un taux de rupture de 7 %, ce qui est très faible».
Commentaires
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.