février 2009
On entre au centre à 13 ans
Pour intégrer les équipes jeunes du FC Sochaux-Montbéliard, la voie principale passe par un réseau de détecteurs présent dans toute la France.
Photo Laurent Cheviet
C’est écrit sur le site du club : “le centre de formation sochalien ne recrute pas sur simple envoi de CV, mais sur avis de ses recruteurs. Il est donc inutile d’écrire au club, à son centre de formation ou d’envoyer un courrier électronique...”
Si les responsables prennent la peine de le préciser, c’est que Jean-Luc Ruty reçoit constamment des candidatures. Or, elles ont très peu de chances d’être examinées. La voie majoritaire d’entrée au centre passe par le réseau de détection que le club a mis en place. Une dizaine de recruteurs présents dans toute la France signale au centre les jeunes qu’ils repèrent.
Bernard Maraval, coordinateur du recrutement, se rend de temps à autre sur des événements internationaux d’équipes de jeunes. Les joueurs repérés sont invités, s’ils le souhaitent, à participer à des stages de 3 jours. Certains d’entre eux peuvent venir de l’école de foot du FC Sochaux-Montbéliard qui accueille les 6 - 13 ans. D’autres peuvent arriver des clubs locaux, “avec lesquels on entretient de très bons rapports” souligne Bernard Maraval : le club a noué des partenariats avec Belfort et Vesoul et travaille étroitement avec le Besançon RC, Pontarlier ou Jura-Sud.
Les stages ont lieu à chaque période de vacances scolaires et regroupent 15 à 20 jeunes. Tout le staff du centre de formation est alors présent pour les observer et choisir ceux qu’ils retiennent. Sur un groupe, il peut y avoir 3 ou 4 admis comme aucun. L’entrée au centre s’effectue donc en général entre 13 et 14 ans pour intégrer la préformation. “On recrute à 13 ans, c’est jeune mais on ne peut jamais être sûr d’un potentiel dit Bernard Maraval. On essaie de se donner un maximum d’éléments, de se donner le temps qu’il faut pour décider d’une suite ou non. La réputation du club est en jeu, comme la responsabilité que l’on a par rapport aux jeunes. On veut faire de la formation de qualité et pas de la quantité”.
Il arrive aussi que certains jeunes issus des centres de préformation ou pôles espoirs rejoignent le club vers l’âge de 15 ans, voire à d’autres niveaux, de façon très ponctuelle. Après la préformation (13-14 ans), les joueurs qui franchissent les échelons passent chez les 16 ans puis les 18 ans avant d’intégrer éventuellement le groupe pro. Même si un joueur doué, comme Jérémy Menez il y a quelques temps, peut l’intégrer avant cet âge.
Si les responsables prennent la peine de le préciser, c’est que Jean-Luc Ruty reçoit constamment des candidatures. Or, elles ont très peu de chances d’être examinées. La voie majoritaire d’entrée au centre passe par le réseau de détection que le club a mis en place. Une dizaine de recruteurs présents dans toute la France signale au centre les jeunes qu’ils repèrent.
Bernard Maraval, coordinateur du recrutement, se rend de temps à autre sur des événements internationaux d’équipes de jeunes. Les joueurs repérés sont invités, s’ils le souhaitent, à participer à des stages de 3 jours. Certains d’entre eux peuvent venir de l’école de foot du FC Sochaux-Montbéliard qui accueille les 6 - 13 ans. D’autres peuvent arriver des clubs locaux, “avec lesquels on entretient de très bons rapports” souligne Bernard Maraval : le club a noué des partenariats avec Belfort et Vesoul et travaille étroitement avec le Besançon RC, Pontarlier ou Jura-Sud.
Les stages ont lieu à chaque période de vacances scolaires et regroupent 15 à 20 jeunes. Tout le staff du centre de formation est alors présent pour les observer et choisir ceux qu’ils retiennent. Sur un groupe, il peut y avoir 3 ou 4 admis comme aucun. L’entrée au centre s’effectue donc en général entre 13 et 14 ans pour intégrer la préformation. “On recrute à 13 ans, c’est jeune mais on ne peut jamais être sûr d’un potentiel dit Bernard Maraval. On essaie de se donner un maximum d’éléments, de se donner le temps qu’il faut pour décider d’une suite ou non. La réputation du club est en jeu, comme la responsabilité que l’on a par rapport aux jeunes. On veut faire de la formation de qualité et pas de la quantité”.
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