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mai 2017
Pôle France Jeunes VTT : la graine de champions pousse à Besançon
Chaque année une dizaine de jeunes athlètes intègre le Pôle France VTT pour suivre un programme d’entraînement de haut niveau qui allie performance sportive, réussite scolaire et intégration sociale.
Photo Yves Petit
En 2007, lors de la création du Pôle France jeunes de VTT, la ville de Besançon, et ses nombreuses collines, s’est tout naturellement imposée comme écrin pour les jeunes pousses du VTT français. Outre sa topographie favorable, Besançon a toujours bénéficié d’un grand dynamisme dans ce domaine avec un Pôle espoir déjà existant. Comme l’explique Philippe Chanteau, coordonnateur de la structure et entraîneur, ce pôle permet aux jeunes athlètes de 16 à 20 ans de poursuivre un triple objectif : «améliorer leurs performances sportives pour atteindre le haut niveau, poursuivre des études et réussir socialement». Avec 10 à 15 heures d’entraînement en semaine, des compétitions le week-end et des stages pratiques, les jeunes cyclistes du pôle peuvent accéder à des compétitions nationales et surtout internationales prestigieuses. «Notre objectif sportif est de remporter des médailles. L’aboutissement étant d’atteindre les Jeux olympiques» poursuit Philippe Chanteau.
  Le sport,
  mais pas seulement
Pour permettre cet entraînement, le pôle est partenaire du lycée Jules Haag qui assure une scolarité adaptée et un suivi spécifique des lycéens tandis que d’autres jeunes associent leurs études supérieures à leur pratique sportive. Dernier objectif mais tout aussi important, la réussite sociale. «Les jeunes viennent de partout en France, ils sont un peu déracinés. Notre structure est familiale et nous voulons qu’ils réussissent socialement, qu’ils s’intègrent au groupe et se sentent bien dans leur peau».
La vie en groupe n’est pas toujours facile, c’est pourquoi Philippe Chanteau prévient ses athlètes à leur arrivée, en leur disant «vous êtes obligés de vous entendre !».
«La vie en groupe a des avantages et des inconvénients. D’un côté il y a de l’entraide, une émulation, des échanges mais il faut aussi qu’ils apprennent à respecter des règles, à anticiper, s’organiser. Un sportif de haut niveau est organisé». Pour aller plus loin dans l’échange d’expériences, le Pôle France accueille des jeunes en formation d’entraîneur. «Ils viennent chez nous réaliser leur stage d’application, ce qui nous permet de travailler sur des thématiques variées. Cette année, nous avons une étude sur le sommeil, une autre sur la position sur le vélo...c’est très intéressant !»
Katia Mairey
  Le sport,
  mais pas seulement
Pour permettre cet entraînement, le pôle est partenaire du lycée Jules Haag qui assure une scolarité adaptée et un suivi spécifique des lycéens tandis que d’autres jeunes associent leurs études supérieures à leur pratique sportive. Dernier objectif mais tout aussi important, la réussite sociale. «Les jeunes viennent de partout en France, ils sont un peu déracinés. Notre structure est familiale et nous voulons qu’ils réussissent socialement, qu’ils s’intègrent au groupe et se sentent bien dans leur peau».
La vie en groupe n’est pas toujours facile, c’est pourquoi Philippe Chanteau prévient ses athlètes à leur arrivée, en leur disant «vous êtes obligés de vous entendre !».
«La vie en groupe a des avantages et des inconvénients. D’un côté il y a de l’entraide, une émulation, des échanges mais il faut aussi qu’ils apprennent à respecter des règles, à anticiper, s’organiser. Un sportif de haut niveau est organisé». Pour aller plus loin dans l’échange d’expériences, le Pôle France accueille des jeunes en formation d’entraîneur. «Ils viennent chez nous réaliser leur stage d’application, ce qui nous permet de travailler sur des thématiques variées. Cette année, nous avons une étude sur le sommeil, une autre sur la position sur le vélo...c’est très intéressant !»
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