Il existe une politique jeunesse du ministère des armées. Coordonnée par la direction du service national et de la jeunesse, elle a pour objectifs de renforcer le lien armées-Nation, de contribuer à la cohésion nationale et de développer la citoyenneté. Mais elle veut aussi favoriser l’insertion professionnelle et l’ascension sociale, en essayant notamment de développer l’attractivité des métiers de la défense. Ils sont multiples et diversifiés ; armée ne veut pas seulement dire soldat. A travers les journées défense et citoyenneté (614 694 jeunes concernés en 2020) et la montée en puissance du service national universel, les services des armées ont accès à de nombreux jeunes. Ce qui leur permet de donner une impulsion au plan « un jeune, une solution » et à l’égalité des chances. Le service national universel permet notamment aux jeunes qui s’y inscrivent d’avoir accès à de nombreux partenaires et animations susceptibles de leur faire connaître des métiers, des formations et des idées d’orientation.
Ils informent aussi sur le service militaire volontaire (SMV), dispositif militaire d’insertion destiné aux jeunes Français âgés de 18 à 25 ans peu ou pas qualifiés et éloignés de l’emploi. Le SMV propose des formations de 8 à 12 mois dans plus de 50 métiers dans les domaines de l’agriculture et l’agroalimentaire, du BTP, de la métallurgie, des services ou de la logistique. Les armées elles-mêmes incluent un panel important de professions, reproductibles ensuite dans le civil, toutes précédées de formations adéquates. En matière d’orientation, elles proposent chaque année 10 000 offres de stages et contrats armées-jeunesse et près de 2000 offres d’apprentissage.
En tenant compte de l’ensemble des dispositifs, ces moyens d’information, d’orientation puis de formation sont accessibles dès l’âge de 13 ans.
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