"La Région a initié et soutient quatre dispositifs d’éducation artistique et culturelle, qui portent sur le spectacle vivant, le cinéma, les musiques actuelles et les arts plastiques, ceci pour permettre à un maximum d’élèves d’avoir un contact personnel riche et continu avec les arts et la culture, rappelle Sylvie Meyer, vice-présidente de la Région en charge de la culture et de la jeunesse. Parce que nous sommes convaincus que c’est un élément essentiel de la construction de soi et du rapport aux autres, nous ne cessons d’élargir le champ de ces dispositifs et le nombre de jeunes qui en bénéficient."
Depuis 7 ans, grâce au dispositif «lycéens et apprentis au spectacle vivant», coordonné par Côté cour, de nombreux jeunes bénéficient ainsi d’un parcours accompagné de spectateur. Premier temps : la confrontation à une «forme théâtrale légère» présentant un même texte sous trois angles d’approches différents dans l’établissement scolaire. Au lycée Claude Nicolas Ledoux à Besançon, 22 élèves en classe de seconde option littérature et société ont pu découvrir «Que dans le même instant», extrait du «Misanthrope» de Molière, une création du Centre dramatique national Besançon Franche-Comté proposée cette année.
C’est dans une configuration unique, au plus près des deux acteurs, Carine Rousselot et Guillaume Clausse, Célimène et Alceste, qu’ils ont pu apprécier les trois variations - cinématographique, burlesque et amoureuse - mises en scène par Denis Loubaton.
Des réactions multiples
«J’ai préféré la première parce qu’Alceste était plus fort», «moi c’était la dernière, j’ai été touché», «j’avais l’impression d’être sur scène», «j’ai été troublé voire déstabilisé d’être regardé par l’acteur droit dans les yeux»… les réactions ont été multiples et différentes comme ces trois interprétations. Etonnés, surpris ou amusés, impossible en tout cas de rester indifférents à cette forme théâtrale inattendue.
Les 400 élèves poursuivront leur découverte en se rendant durant l’année à un spectacle proposé par l’une des scènes de Franche-Comté partenaires du dispositif, qui sera suivi d’un atelier de sensibilisation conduit par des artistes.
«Nous faisons un bilan en avril-mai et à chaque fois, il y a un vrai enthousiasme des enseignants et des élèves», conclut Jean-Noël Matray, coordinateur régional de Côté cour.
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