La Femis, c'est l'école de cinéma la plus connue en France. Celle dont rêvent tous ceux qui espèrent faire des films. Donc très courue. Originaire de Mont-de-Vougney (Doubs), Raphaël Jacoulot, est l'un des 36 à l'avoir intégrée l'an dernier, parmi 1300 candidats, « après une année consacrée à un concours d'entrée plutôt difficile, notamment lors des oraux de motivation ». Une fois à l'intérieur, la pression ne faiblit pas. « On a pas mal d'heures, avec des semaines assez chargées. Pour ma part je le fais avec plaisir, c'est vraiment intéressant ». Les cours sont assurés par des professionnels du cinéma, qui apportent également leurs conseils avisés lors des tournages effectués pendant le cursus.
Actuellement en deuxième année, celle où l'on se spécialise, Raphaël Jacoulot a choisi la section réalisation. A son actif, déjà deux courts métrages (L'Incarnat et La Représentation) et un documentaire (Derrière l'écran), qui seront présentés lors des Rencontres jeune création avec deux autres films tournés précédemment en vidéo. Une séance d'environ une heure et quart après laquelle Raphaël Jacoulot discutera avec le public. De ses films, du concours de la Femis ou de son parcours pour y arriver. « Après le bac, j'ai fait l'Ecole des beaux-arts de Besançon pendant 5 ans. Ensuite j'ai un peu travaillé avant de passer le concours ».
A 27 ans, il est aujourd'hui entièrement tourné vers le cinéma, et plus particulièrement la fiction. Avec, déjà, un scénario de long métrage prêt. « C'est un milieu particulier, on le sait un peu tous, et il faut essayer d'y trouver sa place... L'un des avantages de la Femis est de donner beaucoup de libertés et de possibilités de faire des films, ce que je n'aurai peut-être pas à la sortie »,. D'ici la fin de son cursus, il aura encore réalisé un court métrage dont le tournage est prévu cet automne en Franche-Comté puis son film de fin d'études, court ou moyen métrage.
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