février 2015

Thibaud Aubert, apprenti : «j'ai déjà des offres d'emploi»

A 22 ans, il est en licence achats opérationnels à Mulhouse. Et ne compte pas s'arrêter là.
Photo SimonDaval.fr

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L’apprentissage n’était pas son choix initial, mais aujourd’hui Thibaud Aubert est ravi d’avoir pris cette voie.
«Je l’ai fait parce que je n’avais pas été pris dans un BTS en formation initiale que je souhaitais. Aujourd’hui, je ne regrette pas car je sais que ce que demandent les entreprises, c’est l’expérience. L’alternance permet de tisser un réseau professionnel, d’avoir de la pratique et de l’expérience, de comprendre les rouages d’un métier».
Le jeune belfortain est en licence achats opérationnels à Mulhouse et en contrat chez Plastic Omnium à Fontaine, un sous-traitant automobile. Auparavant, il a obtenu un BEP vente et un bac pro commerce au lycée St-Joseph, un BTS management d’unités commerciales au cours Notre-Dame à Belfort. C’est là qu’il a découvert le métier d’acheteur, en étant en alternance chez Gillet Lafond, entreprise belfortaine de textile.
«J’y ai touché un peu en allant au salon mondial de l’habillement à Berlin et à un autre salon à Paris, ainsi qu’en m’occupant de la relation fournisseurs dans le sportswear homme. La fonction d’acheteur a été créée il y a une trentaine d’années. On dit que les vendeurs font le chiffre d’affaires et les acheteurs la marge. On est intégré en amont d’un projet en vue de sécuriser l’ensemble de la chaîne, des points de vue des coûts, de la qualité et du respect des délais de livraison. C’est complet, intéressant et assez technique».
Séduit par cette profession, il est parti l’an dernier en Australie avec un visa de travail pour parfaire son anglais, une condition pour intégrer la licence. «Une belle expérience. J’ai travaillé dans les champs, utilisé Help exchange (programme permettant d’être nourri et logé en échange de travail) pour voyager à travers le pays et passé 6 mois en ne dépensant que 3000 euros».
Lancé dans cette voie, il entend poursuivre en master car «les offres d’emploi demandent souvent des bac+4. Et je préfère faire toutes mes études maintenant et ne plus avoir à y revenir ensuite».
Quant au monde du travail, il ne se fait pas de soucis. «C’est un métier qui recrute et que l’on trouve dans tous les secteurs : le public comme le privé, l’agroalimentaire, le nucléaire, l’automobile, etc. Je n’ai pas encore obtenu mon diplôme et j’ai déjà des offres d’emploi. Il y a plus de postes que d’élèves formés. Mon chef m’a dit qu’il a déjà eu 6 apprentis. Les 6 ont trouvé du travail avant d’obtenir l’examen».
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