C’est une expression qui est né au milieu du XIXe siècle, celui de la révolution industrielle, comme si le vers était déjà dans le fruit. Puis le commerce équitable a vraiment commencé à exister au milieu des années 70 (autre hasard ?), vivotant à la marge de la marge de la marge. Et depuis quelques années, c’est devenu un concept répondant à des critères précis et surtout de moins en moins méconnu du grand public. Partie prenante, par ce qu’il représente de prise de conscience et par les idées qui le sous-tendent, du générique “développement durable”, il est de plus en plus visible, de plus en plus répandu. Et de plus en plus diversifié : lancé sur le café, il s’est étendu à d’autres produits alimentaires puis à l’artisanat et aux objets de décoration et aujourd’hui au textile ou au cosmétique, influençant même par certains de ses principes des domaines comme le tourisme ou la banque. Mais son expansion n’en est une que par rapport à lui-même, à ce qu’il était il y une ou deux décennies. Vis-à-vis des échanges commerciaux internationaux il ne représente toujours qu’une gouttelette d’eau. Qu’il n’appartient qu’aux consommateurs de faire grossir.
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