Qui est à l’initiative de cette semaine de sensibilisation ?
L’Association nationale pour la formation automobile a voulu mettre en place cette semaine pour informer le grand public et les jeunes sur les opportunités d’orientations professionnelles dans ce secteur. Impactés par l’évolution des technologies, les exigences environnementales, les nouveaux usages et les attentes des automobilistes, ces nombreux métiers de notre quotidien regroupent une dimension technique mais aussi humaine. Les vendeurs, mécaniciens, carrossiers, peintres, techniciens électriciens-électroniciens, ingénieurs... font tous partie d’une branche qui a beaucoup évolué ces 20 dernières années.
En quoi consistait la sensibilisation des jeunes ?
Il y a eu une journée portes ouvertes tout public et une découverte du pôle automobile ouverte aux collégiens. Avec des démonstrations, des forums d’information et d’échanges et surtout des ateliers permettant aux élèves de tester les métiers en maintenance, peinture, diagnostic. Ils ont été très bien perçus.
Y a-t-il actuellement des débouchés ?
Oui. C’est même fortement porteur dans le domaine du poids lourd. L’automobile marche aussi plutôt bien. Mais pour la moto, c’est plutôt compliqué dans la région. En général, nos élèves trouvent du travail assez facilement. S’ils sont mobiles, c’est encore mieux. Le gros souci est inverse, c’est la proximité de la Suisse, qui recrute, notamment les jeunes qui viennent du plateau.
Est-ce qu’il y a encore une méconnaissance de ces métiers ?
Il y a un réel décalage entre leur évolution et une perception restée sur une réalité qui a 10-15 ans. Aujourd’hui, il y a une part prépondérante de systèmes à haute technicité, menant à des actions de diagnostic sur les véhicules. Le plus méconnu étant encore le véhicule industriel ou poids lourd. Il a une image négative alors que le secteur est porteur et qu’il offre de réelles possibilités d’évolution en cours de carrière, en raison du manque de main d’œuvre.
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